«Nous avons une série de présentation de la Tunisie dans les différentes villes québécoises justement pour présenter la Tunisie, parler de la Tunisie, rappeler que la Tunisie est là et faire la promotion de la Tunisie auprès de ces vendeurs qui sont très importants et qui peuvent développer les ventes de la destination», souligne d’entrée de jeu Neji Ben Othmane, directeur du tourisme tunisien pour le Canada.

La Tunisie est située à l’extrémité nord-est de l’Afrique. C’est un pays d’une superficie d’un peu plus de 163 000 km2. Sa population est de 11 millions d’habitants.

Outre son climat méditerranéen, ses paysages à couper le souffle entre mer et désert, ses sites remplis d’histoire, sa gastronomie et ses stations balnéaires, un autre élément séduit particulièrement les Québécois selon M. Ben Othmane.

«C’est un pays francophone. On parle français! C’est très important pour les Québécois. Il y a aussi un très bon rapport qualité-prix […] On offre une grande variété de produits, il y a le tourisme d’affaires, le balnéaire, le Sahara, le sud de sable, le sud de pierre, le sud des oasis, le produit golf aussi», insiste-t-il.

Sans grande surprise, la pandémie a eu un impact négatif sur le nombre de touristes dans le pays, mais la relance est imminente et les chiffres parlent d’eux-mêmes selon l’Office du tourisme tunisien. L’objectif de cette année est d’atteindre 70 % du nombre de visiteurs reçus en 2019, avant la pandémie.

«On a accueilli jusqu’à maintenant 4,5 millions de touristes. En 2019, on a reçu 9,5 millions de touristes. L’année prochaine certainement, il y en aura plus», souligne Neji Ben Othmane.

«On a reçu environ 18 000 Canadiens pendant les 9 premiers mois (de l’année). C’est une bonne augmentation de 8 % par rapport à 2019. Pas 2021 ou 2020, par rapport à 2019. C’est donc dire que le marché est en train de reprendre et c’est une bonne chose pour notre tourisme», poursuit-il.

La Tunisie s’est introduite sur le marché canadien comme destination touristique il y a plus d’une vingtaine d’années. Il y avait un potentiel assez sérieux pour que les autorités tunisiennes ouvrent un bureau de tourisme pour développer la clientèle québécoise.

«Le marché québécois évolue de manière positive en Tunisie. Cette évolution s’est confirmée et consolidée avec la mise en place en 2007 du vol direct avec la compagnie nationale Tunisair reliant Montréal et Tunis. Ç’a donné un autre souffle pour développer le marché touristique québécois», assure Neji Ben Othmane.

La directrice générale de l’agence de voyages Charterama confirme d’ailleurs qu’il s’agissait d’une destination populaire avant la pandémie, notamment pour de longs séjours de 8 ou 10 semaines.

«Il y a le prix, la température, mais aussi le décor. Ça reste que c’est féérique, vous avez des villages extraordinaires, vous avez tout, la plage, le désert…», souligne Barbara Paquin.

«En effet, on a des clients qui sont intéressés. Présentement, ça recommence. Il y a eu un arrêt pendant deux ans. Les gens étaient inquiets. Les restrictions, ç’a été difficile pour nous autres. C’est intéressant pour nous cette présentation parce qu’on sait vraiment où on s’en va (avec les mesures sanitaires).», ajoute-t-elle.

Cette tournée touristique de l’office du tourisme tunisien au Canada est d’ailleurs l’occasion de faire le point sur les mesures sanitaires en vigueur et les exigences d’entrée au pays.

«C’est sécuritaire. La sécurité sanitaire est omniprésente encore plus que jamais», a-t-on insisté.

Sommet de la Francophonie 

Dans moins d’un mois, la Tunisie sera l’hôte du 18e Sommet de la Francophonie. L’événement se tiendra sur l’île de Djerba les 19 et 20 novembre 2022.

«C’est un événement international qui va rassembler les pays de la francophonie. Ça prouve que la Tunisie est un pays qui évolue et qui, touristiquement parlant, est en train de se développer», assure Neji Ben Othmane.

Selon l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le Sommet «définit les orientations de la Francophonie dans un Cadre stratégique décennal de manière à assurer son rayonnement dans le monde. Il adopte toute résolution qu’il juge nécessaire au bon fonctionnement de la Francophonie et à la réalisation de ses objectifs. Il élit la Secrétaire générale de la Francophonie».