{"accessibility":"METERED","authors":[{"coverUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fe3787be2-4cef-43e5-894d-7d17f1d05906.png&width=1024&stripmeta=true","description":{},"email":"jfplante@ledroit.com","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fe3787be2-4cef-43e5-894d-7d17f1d05906.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","name":"Jean-François Plante","source":"Le Droit","twitter":"jfplante_Droit"}],"channel":"Olympiques","chapters":[{"position":0,"text":"

La mère de Tye Austin s’appelle Brigitte Lepage. Elle vient de Kapuskasing, un fief francophone dans le nord de l’Ontario et elle enseigne le français.

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Alors, il faudra faire gaffe avec les potentielles blagues sur le masque aux couleurs des Petes de Peterborough du gardien de 20 ans des Olympiques.

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Non seulement Tye Austin comprend, mais il peut aussi répliquer. Natif de Dunrobin, une petite communauté située à 30 minutes à l’ouest d’Ottawa, il a fait son école primaire à l’école Roger-St-Denis et St-Rémi à Kanata jusqu’à la septième année. Jusqu’en 10e année, il était à l’école secondaire en immersion française.

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Tye Austin avait laissé des indices de sa maîtrise du français après avoir enregistré sa première victoire au Centre Slush Puppie le 10 octobre contre les Cataractes de Shawinigan.

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Il avait terminé la conférence de presse en lançant: «C’est tout? Parfait, merci!»

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Son français est un peu rouillé après un passage de trois saisons chez les Petes dans la Ligue de l’Ontario (OHL), mais à force de côtoyer de nouveaux coéquipiers québécois dans le vestiaire des Olympiques, tout lui revient rapidement.

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«Je n’ai pas parlé français du tout pendant mon passage à Peterborough. Il y avait bien Samuel Mayer à qui je pouvais parler, mais comme son anglais était aussi très bon, on communiquait souvent en anglais.»

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Une tornade et une pandémie à vivre

Son hockey mineur a été joué avec les Blazers de Kanata, les Titans d’Ottawa Valley et les Lasers de Kanata, là où il est devenu un choix de troisième ronde des Petes dans la OHL en 2018.

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Jusque là, tout allait bien pour le géant de 6’6’’. Sauf qu’une tornade est passée à Dunrobin à l’été 2018, détruisant une bonne partie de la communauté pendant son passage. Sa maison a été épargnée, mais son ancienne maison a été rasée.

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Après l’avoir échappé belle, il a fait ses débuts avec les Petes à 16 ans où il a épaulé Hunter Jones pendant deux saisons. À 18 ans, il s’apprêtait à prendre le rôle de gardien numéro un quand la COVID a annulé toute la saison de la OHL.

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«Ça ne m’a pas aidé dans mon parcours, mais je me disais que chaque chose arrivait pour une raison. J’ai notamment eu deux bons mois à m’entraîner dans l’entourage des Sénateurs de Belleville dans la Ligue américaine. Je n’ai pas joué. J’étais le troisième gardien, mais l’expérience m’a permis d’apprendre ce que c’était que d’être un professionnel.»

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Dès ses premières minutes de jeu dans la LHJMQ, Tye Austin a eu à faire face à l’excellent Justin Robidas sur une échappée qu’il a repoussé. Dans le match précédant, il avait inscrit cinq points. L’espoir des Hurricanes de la Caroline a été blanchi contre Tye Austin.","contentType":"image","credits":"Le Droit, Etienne Ranger ","position":11,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fa8fa7a20-dd62-422d-856f-39c48a289d27.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":12,"text":"

Le mauvais sort s’acharne

Au retour des activités normales dans la OHL, Tye Austin avait 19 ans. Pour la deuxième fois, il devait occuper le rôle du gardien numéro un. Il l’a fait. Mais pendant un match seulement...

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«Je me suis blessé dans le match d’ouverture locale. J’ai dû m’absenter jusqu’à Noël. À mon retour, le gardien plus jeune qui avait eu l’occasion de prendre ma place (Michael Simpson) allait très bien et c’est lui qu’ils ont gardé cette saison. Maintenant, c’est une blessure à un autre joueur qui m’ouvre la porte. Comme je dis, chaque chose arrive pour une raison.»

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Tye Austin a fait quatre présences devant le filet des Olympiques cette saison. Le club n’a jamais perdu pendant qu’il gardait les buts. Il montre une moyenne de 1,85 but accordé par match avec un pourcentage d’arrêt de ,927. C’est du jamais vu pour lui durant sa carrière junior, mais il souligne que le jeu est différent dans le circuit Courteau.

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«Les styles sont différents dans la OHL et la LHJMQ. Ici, c’est le jeu d’équipe qui prime. Même dans le vestiaire, nous sommes une seule unité. Sur la glace, les gars bloquent des tirs. À Baie-Comeau, quand il restait huit minutes et que nous menions 4-0, les gars se sont mis au travail pour protéger le blanchissage. Ils m’ont aidé à l’obtenir.»

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Pour l’intégration à une nouvelle équipe, il n’y a rien de mieux que d’obtenir un jeu blanc rapidement. D’ailleurs, Austin sent qu’il ne lui manque qu’une saison d’expérience pour mettre tout son savoir à l’oeuvre et montrer son étoffe.

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«Je suis content de me retrouver ici avec une année de plus pour démontrer ce que je peux faire. J’ai raté une saison complète dans la OHL, mais on dirait bien que je vais avoir une saison de plus dans la LHJMQ. J’ai travaillé tellement de choses cet été pour pouvoir faire un dernier tour de piste au hockey junior. J’ai même travaillé l’aspect mental pour gérer les émotions. Je ne finis pas un match? Ça ne m’en offusque pas. J’obtiens un jeu blanc? Je ne m’excite pas. Je veux travailler ma constance. Ça va bien jusqu’à présent.»

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Je ne sais pas combien de temps je serai ici. Je veux montrer ce que j’ai dans le corps à Gatineau, aux autres équipes de la ligue et même aux équipes professionnelles.

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Longue audition

À Gatineau, Austin dispose d’une fenêtre inespérée pendant la blessure à long terme de Manix Landry. Sans cette blessure, il se dirigeait vers le hockey universitaire à Halifax.

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«Je ne sais pas combien de temps je serai ici. Je veux montrer ce que j’ai dans le corps à Gatineau, aux autres équipes de la ligue et même aux équipes professionnelles. D’autres équipes de la LHJMQ m’avaient abordé, mais quand j’ai vu que Manix Landry allait être absent pendant longtemps, c’est à Gatineau que je voulais venir. C’est plate pour Manix, mais c’est clair que de mon côté, c’est une occasion en or de m’affirmer. Je suis près de la maison. Il y a de bons partisans ici. L’équipe joue dans un endroit fantastique. C’est ici que je voulais jouer.»

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Isaac Belliveau, Cole Cormier, Manix Landry et lui sont les joueurs de 20 ans des Olympiques. D’ici le retour de Landry, une décision s’imposera. Chaque équipe de la LHJMQ peut aligner trois joueurs de 20 ans.

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