C’est le coup de pouce qu’espérait le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon. Ainsi, les trois élus péquistes ne sont plus isolés.
La nouvelle situation ajoute à la pression pesant sur le secrétaire général de l’Assemblée nationale, ainsi que sur le gouvernement Legault.
Par la bouche de Simon Jolin-Barrette, le gouvernement a répété mardi être favorable à l’abolition de l’obligation du serment à la monarchie. Mais il a prévenu que ce changement devait passer par un projet de loi — une fois que le Salon bleu reprendra ses travaux, à la fin novembre.
Que désormais non pas trois, mais 14 élus refusent cette mascarade envers la monarchie fera en sorte que les choses ne pourront traîner en longueur à la reprise des travaux parlementaires. La solution devra être mise en place plus tôt que tard.
Québec solidaire avait toujours rechigné à prononcer ce serment à la monarchie. Mais il s’y était tout de même résigné, comme les élus du Parti québécois jusqu’à cette année.
Paul St-Pierre Plamondon a forcé le jeu cette fois. Il a placé toute l’Assemblée nationale devant un moment de vérité.
On savait déjà que le chef du Parti québécois avait remporté une grosse victoire politique, puisque le gouvernement avait confirmé dès lundi que les choses allaient changer.
Avec 11 députés de plus qui voient les choses comme lui, c’est maintenant une certitude qu’elles changeront.