La saison des souris

Les températures baissent et comme nous, les bestioles le ressentent. Les petits rongeurs comme les souris sont prêts à tout pour se faufiler dans les maisons, au chaud. C’est pourquoi il est important de faire attention au moindre petit signe d’infestation en octobre.


Le vice-président et propriétaire de l’entreprise saguenéenne d’extermination et de désinfection Zone Zéro, Alain Lapierre, explique que les demandes sont fréquentes par les temps qui courent pour des cas de souris. «Elles essaient de s’installer dans nos greniers, elles rentrent dans la maison par la tuyauterie, les filages. De ce temps-ci, je ne fais que ça des souris quasiment», explique-t-il d’entrée de jeu lors d’une entrevue téléphonique.

M. Lapierre s’est déplacé dans plusieurs maisons au cours des dernières semaines pour des cas de rongeurs. « Je dirais que ça fait déjà deux semaines que c’est commencé, j’ai des appels à tous les jours. Donc je me présente, puis je fais l’inspection et souvent même la correction. »



Il souligne que la saison d’extermination des rongeurs est partie particulièrement en force cette saison. « Cet automne, je dirais que ça commence assez raide dans mon cas à moi. C’est comme les guêpes cet été, il y en a eu énormément, donc là c’est les souris. On dirait que d’années en années, il y en a de plus en plus. »

Pour éviter que la situation ne se dégrade, car les souris se multiplient très rapidement, il conseille de prendre des mesures dès qu’on décèle une petite anomalie dans la maison: un grattement dans un mur ou des petites crottes par exemple. « C’est important, je pense, dès les premiers signes, de faire appel à un exterminateur. On a une formation pour cela, on a des connaissances et on va régler le problème plus rapidement. » Il souligne qu’une souris peut, à elle seule, faire entre 50 et 80 petites crottes par jour. À cela, il ajoute « qu’elles ne sont jamais seules ». Elles laissent le plus souvent leurs traces sous l’évier de la cuisine ou près du pain.

Outre les souris, Alain Lapierre mentionne que les fourmis charpentières peuvent être particulièrement voraces l’automne. « Si elles sont rentrées dans les murs pendant la fin de la saison, il y a de fortes chances qu’elles travaillent dans les murs. C’est surtout quand c’est humide et que le bois est affecté ou pourri », précise-t-il. Il nomme également les puces de lit qui peuvent s’incruster dans les matelas et causer de mauvaises surprises.

Pour prévenir la présence de toutes ces petites bestioles envahissantes à l’intérieur de l’habitation, M. Lapierre, suggère de prendre soin de son habitation et d’agir à la moindre anomalie. « Je pense qu’il faut vraiment porter une attention particulière à notre maison , résume le propriétaire de Zone Zéro.