L’Alliance forêt boréale partage ses demandes électorales 

Modifications du régime forestier, protection du caribou, accessibilité de la matière ligneuse; l’Alliance forêt boréale fait part de ses attentes aux candidats à l’élection provinciale du 3 octobre prochain.


D’une part, l’organisme demande des modifications au régime forestier du Québec. 

L’Alliance forêt boréale affirme que la décentralisation de la gestion forestière en région permettrait d’être davantage collé à la réalité terrain des entreprises, des communautés et des travailleurs forestiers.

«Depuis l’entrée en vigueur du régime forestier en 2013, plusieurs difficultés de la mise en œuvre du régime forestier ont été identifiées, ce qui nuit à l’efficience et à la rentabilité des opérations de notre industrie forestière. Un processus révisé devrait permettre aux industriels et aux entrepreneurs forestiers d’avoir plus de flexibilité, d’agilité et de marge de manœuvre pour être compétitifs», note l’organisation. 

L’Alliance croit qu’il est important de mettre en place un plan de protection du caribou forestier, sans pour autant entraîner des fermetures d’usines et des pertes d’emplois. 

«Encore aujourd’hui, plusieurs éléments ne sont pas bien documentés : les populations de prédateurs, l’état de situation de certaines populations de caribou, le comportement de l’espèce, les habitudes d’alimentation du caribou, la fermeture des chemins forestiers, etc.», déclare l’Alliance, qui réclame la mise en place d’une stratégie de protection du caribou forestier ayant des impacts positifs pour les communautés forestières. 

Finalement, l’organisme croit que le gouvernement du Québec doit commencer à financer adéquatement la sylviculture. 

«Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) a clairement indiqué, via la Stratégie nationale de production de bois, vouloir maximiser la production et la récolte de bois. Cependant, nous sommes d’avis que si le MFFP souhaite intensifier l’aménagement forestier et faire en sorte que l’industrie sylvicole contribue pleinement à la relance économique du Québec, il doit s’en donner les moyens financiers», conclut l’organisation.