Pour les grands espoirs que sont Jake Sanderson et Shane Pinto, ce n’est qu’un petit réchauffement en vue des choses sérieuses, le camp principal de la semaine prochaine. Pour de jeunes vétérans de Belleville qui cherchent à consolider leurs places dans la hiérarchie de l’organisation comme les gardiens Mads Søgaard et Kevin Mandolese, c’est plutôt de se positionner pour être ainsi les premiers rappelés en cas de blessure.
Pour des choix de repêchage plus récents encore d’âge junior comme Zack Ostapchuk ou Tomas Hamara, ces parties vont leur permettre d’accéder au «gros camp» et possiblement obtenir même des parties hors-concours pour gagner de l’expérience ou, qui sait, brouiller les cartes.
Mais l’alignement compte également huit joueurs ayant obtenu des essais amateurs, pour la plupart des joueurs qui n’ont pas été repêchés et qui doivent donc en mettre plein la vue pour impressionner les dirigeants de l’équipe et possiblement mériter un contrat, comme Parker Kelly l’avait fait il y a quelques années, lui qui cogne maintenant à la porte pour un poste régulier.
Originaire de Wendover dans l’est ontarien, le gardien Jakob Robillard est dans le lot et il ne cache pas qu’il apprécie la chance qui se présente à lui, après sa participation au camp de développement de juillet.
«J’ai appris beaucoup au camp de cet été, ça avait été une super belle expérience et j’avais bien hâte de revenir. Ça devrait être une bonne expérience à Buffalo aussi. Il n’y a pas trop de pression, c’est de montrer mes habiletés et avoir le ‘mindset’ que cette expérience-là devrait m’aider pour ma saison à Sherbrooke, puis il y a toujours des chances que je puisse montrer à l’organisation que je pourrais peut-être mériter d’être inclus dans leurs plans», a confié le gardien de 6’ 3’’ et 195 livres au Droit jeudi, avant le départ pour le nord de l’état de New York.
Âgé de 20 ans, cet ancien choix de 16e ronde de Barrie dans la Ligue de hockey de l’Ontario va être le gardien numéro un du Phoenix de Sherbrooke cette saison, après avoir délogé le Russe Ivan Zhigalov de celui-ci en fin de saison dernière et lors des séries. Pas mal pour un cerbère qui a passé deux saisons au niveau junior A, avant d’arriver dans le portrait en Estrie à la fin de la saison 2020-2021 limitée en raison de la pandémie (il n’a joué que quatre matches, deux en saison et deux en séries).
«C’est un développement assez rapide considérant où j’étais. Je suis parti d’un choix tardif dans l’OHL à jouer deux ans junior A, puis arriver à Sherbrooke à 18 ans et là, je vais avoir le filet à moi-même pour la première fois. J’ai gagné le poste pour cette année (au camp) et j’ai vraiment hâte de jouer une saison complète, peut-être 50 matches», note Robillard, qui a joué 30 matches la saison dernière (fiche de 19-7-2, moyenne de 2,71 et taux d’efficacité de ,899 en saison régulière).
Il sait déjà qu’il va jouer un match au tournoi, vraisemblablement celui de lundi contre les espoirs des Sabres de Buffalo, alors que Søgaard a affronté les Bruins vendredi (voir ledroit.ca ou notre application pour un compte-rendu du match) et que Mandolese va probablement être envoyé dans la mêlée contre le club de son patelin, le Canadien de Montréal.
«Ça va être d’apprendre le plus possible lors de ce match-là et ramener cette expérience à Sherbrooke. Déjà, juste d’être à l’aréna (le Centre Canadian Tire) jeudi matin et de pouvoir jaser avec Claude Giroux et Thomas Chabot, leur poser toutes sortes de questions, j’ai déjà appris beaucoup», ajoute celui dont la famille réside maintenant à Cumberland.
Outre Robillard et Zakary Lavoie, d’Orléans (voir autre texte dans cette page), les autres invités au camp sont Zachary Massicotte, des Cataractes de Shawinigan, Kyle McDonald, des Spitfires de Windsor, Jacob Newcombe, des Saguenéens de Chicoutimi, Milo Roelens, aussi du Phoenix de Sherbrooke, Reid Valade, des Rangers de Kitchener, et Dalyn Wakely, du Battalion de North Bay.