Le Quotidien
Louis Julien a plusieurs raisons de sourire, ces temps-ci. Non seulement tient-il sa première exposition en solo depuis cinq ans, dans sa résidence de Chicoutimi, mais un diagnostic établi en mai lui a permis d’identifier la source des maux de tête qui empoisonnent sa vie depuis un accident subi à l’hiver 2020. À défaut de les éliminer, il apprend à mieux les gérer, notamment grâce à son art.
Louis Julien a plusieurs raisons de sourire, ces temps-ci. Non seulement tient-il sa première exposition en solo depuis cinq ans, dans sa résidence de Chicoutimi, mais un diagnostic établi en mai lui a permis d’identifier la source des maux de tête qui empoisonnent sa vie depuis un accident subi à l’hiver 2020. À défaut de les éliminer, il apprend à mieux les gérer, notamment grâce à son art.

La renaissance de Louis Julien, un tableau à la fois

Daniel Côté
Daniel Côté
Le Quotidien
Depuis qu’il est tombé du toit de sa maison en voulant le déneiger, il y a deux ans, Louis Julien n’est plus le même homme ni le même artiste. Perte de l’usage d’un œil. Ouïe déficiente d’une oreille. Maux de tête récurrents, parfois violents. Humeur sujette à de brusques changements. C’est bien assez pour multiplier les visites chez les médecins et les psys dans l’espoir qu’un jour, ça rendra sa vie plus douce.