Les jeunes hommes de 18 ans qui portent ce prénom ne sont pas légion!
Ce n’est pas tout. L’attaquant des Olympiques s’appelle Marcel Marcel.
Marcel est son prénom. C’est aussi son nom de famille!
«C’est un nom facile à retenir», dit-il joyeusement, lors de notre rencontre.
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On nous avait prévenus. Depuis son arrivée à Gatineau, le mois dernier, il semble sincèrement heureux.
Son anglais est excellent. On dirait qu’il vit au Canada depuis bien plus longtemps.
Il est capable de nous raconter, par exemple, qu’il a bien failli porter un autre prénom.
«J’ai un grand frère. C’est lui, au départ, qui devait s’appeler Marcel Marcel. Ma mère avait pris la décision. Elle n’a pas été capable de le prénommer ainsi. Je crois que les lois ne le permettaient pas, lorsqu’il est venu au monde.»
Finalement, le grand frère s’appelle Patrik.
Quelques années plus tard, l’imbroglio légal a été réglé. Marcel Marcel a donc pu exister.
La première chose qui nous frappe, quand on le rencontre pour la première fois, c’est son gabarit.
Selon le site Elite Prospects, il mesure six pieds et quatre pouces et pèse 194 livres.
On croit que ces données ne sont pas à jour.
«Il pèse tout près de 250 livres», nous confie l’entraîneur-chef des Olympiques, Louis Robitaille.
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Naturellement, ça lui confère un certain avantage, quand il saute sur la patinoire. Dans son premier match à vie au Centre Slush Puppie, samedi dernier, il a inscrit deux points.
«C’est un gars qui connaît bien son rôle et son identité. Il est bon dans les coins de la patinoire. Il ne va pas nécessairement distribuer des grosses mises en échec, open ice, à la manière de Sam Savoie. Il ne va pas transmettre de l’énergie dans le building avec ses gros coups d’épaule. Il faut s’attarder aux détails. La robustesse, dans le hockey d’aujourd’hui, c’est de pouvoir prendre des mises en échec et faire des jeux, sous pression, quand l’adversaire est sur ton dos. C’est facile, frapper un joueur. C’est plus dur de se faire frapper et de compléter des jeux sous pression», explique Robitaille.
Les entraîneurs des Olympiques peuvent passer un peu plus de temps à travailler avec la recrue européenne qui doit s’adapter au jeu sur les petites patinoires.
Le temps investi en septembre pourrait rapporter gros, en mars ainsi qu’en avril.
«C’est un gars qui, devant le filet, touche à toutes les rondelles. Il joue vite, en zone d’attaque. Il est bon en protection de rondelle et il n’a pas peur d’aller dans l’enclave», récite Robitaille.
Avec son gabarit, Marcel Marcel nous rappelle un peu le plus grand hockeyeur de l’histoire de la République tchèque.
Évidemment, toutes les comparaisons sont boiteuses. On ne va certainement pas vous dire que la recrue des Olympiques va connaître une carrière digne de celle de Jaromir Jagr!
Toutefois, quand on mentionne le nom de l’illustre numéro 68, Marcel s’anime.
«J’ai joué contre lui, l’an dernier, dans la Ligue tchèque!»
Vraiment? C’est comment, affronter Jagr, en 2022?
«C’est incroyable! Grâce à sa force physique, il demeure un des meilleurs joueurs sur la patinoire. Il n’est certainement plus un des joueurs les plus rapides, mais il est extrêmement intelligent. Il peut utiliser son long bâton et sa force pour faire mal paraître ses adversaires. Il est toujours très bon.»
Marcel est né le 31 octobre 2003. À l’époque, Jagr avait déjà joué 959 matches et inscrit 1240 points dans la Ligue nationale!
«Je ne sais pas comment ça va se terminer. Jagr va peut-être continuer à jouer de façon professionnelle jusqu’à sa mort», dit le jeune homme, avec beaucoup d’admiration.
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+ Les publicités sur les casques seraient accueillies
Une véritable tempête a été provoquée par le Canadien de Montréal, en début de semaine. Le club centenaire a déçu bien des partisans en acceptant d’afficher le logo de la Banque royale du Canada (RBC) sur ses chandails.
Cette histoire nous rappelle que les équipes de la LHJMQ pourraient emboîter le pas, prochainement.
Des autocollants publicitaires pourraient apparaître sur les casques des joueurs prochainement.
Louis Robitaille n’y voit aucun problème.
«D’abord, la LNH, c’est une chose. La LHJMQ, c’est une autre chose», insiste-t-il.
«Parlez aux propriétaires des sommes qui ont été investies au cours des dernières années. Notre déménagement dans le nouveau Centre nous a coûté cher. Nous avons connu quelques années déficitaires. Les nouvelles sources de revenus peuvent aider les organisations à survivre. Avec l’inflation qui touche le coût des bâtons, des patins, des casques… Les joueurs auront toujours besoin d’équipement.»