« C’est valorisant, c’est comme un legs. C’est l’aboutissement d’un gros travail. On voulait produire quelque chose de qualité et on est fiers de ce qu’on a comme résultat. C’est le fun de voir les réactions des gens. Jusqu’à présent, je n’ai eu que des retours positifs. On ne peut qu’en être satisfaits », avoue d’entrée de jeu l’auteur de l’ouvrage de 324 pages, le journaliste retraité du Quotidien Serge Émond.

À ses côtés, des membres influents de l’organisation, dont le président actuel, Richard Létourneau, ont pris le temps de saluer l’homme derrière le livre, avant que ce dernier ne puisse prendre la parole. Le directeur des opérations, Serge Proulx, a notamment livré un témoignage sur la rigueur de Serge Émond tout au long du processus de préparation du bouquin. « Serge Émond, l’histoire des Sags, c’était lui le meilleur pour la raconter. C’est un professionnel à l’ouvrage. Chaque jour, on le voyait vérifier tel ou tel détail avec toujours ce souci de la précision. C’était beau de le voir à l’oeuvre », raconte-t-il.

Après une brève prise de parole de l’auteur, au cours de laquelle ce dernier a livré une rétrospective des 48 mois de travail du projet, les gens sur place ont été conviés à une séance de dédicaces et d’autographes avec d’anciens porte-couleurs de l’équipe. Francis Verreault-Paul, Antoine Roussel, Sébastien Parent, Yanick Jean, Jérôme Boivin, Dominic Savard et Richard Martel étaient tout sourire à la venue des loyaux partisans des Saguenéens.

Rires, nostalgie et sourires envahissaient le hall de La Pulperie en cette soirée de reconnaissance. Marc-André Tremblay, un partisan des Sags depuis sa tendre enfance, était plus qu’heureux d’assister au lancement du livre. « Ça doit faire depuis ma deuxième ou troisième année du primaire que je suis l’équipe. Ça doit faire 20 ans qu’assidûment, j’enfile le chandail bleu et blanc des Sags match après match. Le livre dresse vraiment un portrait sur 50 ans et il va me permettre d’en apprendre plus sur les éditions antérieures », partage-t-il.

Quelques pas plus loin, un détenteur de billets de saison depuis 35 ans, André Turcotte, était fier d’afficher son appartenance à l’équipe et sa loyauté. « Beau temps, mauvais temps, on a toujours été là. Les années difficiles où il y avait moins de monde dans les estrades, on continuait d’encourager soir après soir. Le récit de Serge Émond va nous permettre de replonger dans nos souvenirs et de nous rappeler certaines choses. Parce que ma mémoire n’est pas infaillible non plus. »

Un travail colossal enfin en librairie

Avec l’auteur Michel Simard à la mise en page et Sylvie Marcoux, directrice du Salon du livre du Saguenay–Lac-Saint-Jean, à la révision, le rendu final du bouquin est étoffé. Plus de 400 photographies récentes comme d’archives composent l’oeuvre, tout comme des statistiques, des anecdotes et des témoignages de plus de 100 intervenants.

Interrogé sur ses attentes envers le livre qu’il a écrit, Serge Émond s’est avoué confiant de pouvoir rejoindre un large lectorat. « On va réussir à intéresser un peu tout le monde en bout de compte. Que ce soit des mordus d’histoire, des fans finis de hockey ou même des curieux de la région, tout le monde va y trouver son compte », assure-t-il.

Le journaliste retraité du Quotidien était d’ailleurs heureux de partager son expérience des dernières années en se remémorant les embûches survenues lors de la création de son plus long texte sur les Saguenéens en carrière. « Page blanche, je ne la connais pas. Je n’ai jamais eu de souci à trouver ce que je voulais écrire. Trouver des images d’action des années 70 et 80, ça, c’était une autre paire de manches, par contre. Il a fallu qu’on cherche loin pour en trouver et ça devenait un peu frustrant », convient-il.

Les Saguenéens de Chicoutimi, depuis 1973, une histoire de fierté est en vente au coût de 49,99 $ dans quatre librairies du Saguenay–Lac-Saint-Jean, soit la Librairie Centrale de Dolbeau-Mistassini, à la Harvey d’Alma, Marie-Laura de Jonquière et Les Bouquinistes de Chicoutimi. Le livre sera également disponible à la boutique du Centre Georges-Vézina, de même qu’en ligne.