{"accessibility":"METERED","authors":[{"description":{},"email":"ltremblay@lequotidien.com","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fb2b03359-77b0-40a4-8de6-628d11c4ab2b.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","location":"","name":"Louis Tremblay","source":"Le Quotidien","twitter":"LtremblayL"}],"channel":"Actualités","chapters":[{"position":0,"text":"

Les membres de la Commission avaient entre les mains les données de l’étude de WSP au moment de la publication de leur rapport. Au cours d’un entretien avec Le Quotidien, la chercheuse a rappelé, dans un premier temps, que l’étude économique de WSP appartenait au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP).

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"contents":[{"accessibility":"METERED","authors":[{"description":{},"email":"ltremblay@lequotidien.com","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fb2b03359-77b0-40a4-8de6-628d11c4ab2b.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","location":"","name":"Louis Tremblay","source":"Le Quotidien","twitter":"LtremblayL"}],"channel":"Actualités","chapters":[{"position":0,"text":{"fr":"

Pour le Québec au complet, on parle de quelque 2700 à 3500 emplois, avec l’ajout des effets induits.

"},"type":"paragraph"},{"position":1,"text":{"fr":"

C’est du moins ce qui se dégage des conclusions d’une étude réalisée pour le compte du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) du Québec par la firme WSP, en parallèle aux travaux de la Commission indépendante. Le document, basé sur le modèle économique intersectoriel, ne tient pas compte des effets induits. Il a été complété en mai dernier.

"},"type":"paragraph"},{"position":3,"text":{"fr":"

Il confirme que l’économie du Saguenay–Lac-Saint-Jean sera la plus lourdement affectée des six régions du Québec où l’on appliquera des mesures de protection. Pour la province, on fait état de la perte de 2700 emplois, dont les 1145 dénombrés par WSP pour la région, sans tenir compte des effets induits.

"},"type":"paragraph"},{"position":4,"text":{"fr":"

Comme il s’agit d’une évaluation pour la principale recommandation seulement, le nombre d’emplois perdus serait plus imposant. D’ailleurs, d’autres secteurs que la foresterie seront touchés, car « au niveau récréotouristique, certaines activités pourraient potentiellement être affectées par des mesures de protection du caribou », notamment la motoneige et la villégiature.

"},"type":"paragraph"},{"position":5,"text":{"fr":"

L’étude en question a été discrètement publiée sur le site du Bureau de mise en marché des bois (BMMB), dans une section qui n’est pratiquement jamais visitée. Son existence constitue une surprise, puisque la recommandation 28 du rapport de la Commission indépendante insiste sur la réalisation d’une étude économique sur les effets des différents scénarios de protection du cervidé. Pourtant, le document est accessible depuis mai, alors que se déroulaient les consultations publiques.

"},"type":"paragraph"},{"position":7,"text":{"fr":"

Des intervenants se questionnent sur le fait que l’étude de WSP ne figure pas en annexe et ait été ignorée malgré sa publication au cours de la rédaction du rapport.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{},"contentType":"image","credits":{"fr":"ARCHIVES LA PRESSE"},"position":8,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fcfb92319-7d60-4ee2-8c5b-4f0e7e354b37.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":9,"text":{"fr":"

192 M $ de pertes depuis 2018

L’étude de WSP permet également de mesurer l’impact financier des mesures de protection du caribou qui ont été mises en place depuis 2018, contredisant les critiques des groupes environnementaux sur l’inaction du gouvernement du Québec. Ces mesures de protection ont généré une baisse de l’activité économique forestière de 192 M $ par année, pour un montant qui atteindra un milliard de dollars en 2023, privant l’état de revenus de l’ordre de 270 M $.

"},"type":"paragraph"},{"position":10,"text":{"fr":"

Pour la plus importante région forestière, le Saguenay–Lac-Saint-Jean, il s’agit d’une perte d’activité économique de 72 M $ par année, ou de 360 M$ sur cinq ans.

"},"type":"paragraph"},{"position":11,"text":{"fr":"

Ainsi, advenant le cas où Québec respecte la recommandation principale de la Commission qu’il a mise sur pied, l’effet cumulatif privera son PIB de 270 M $ d’activité économique par année et l’impact sera de l’ordre de 133 M $ par année pour le Saguenay–Lac-Saint-Jean seulement, avec des répercussions tout de même significatives dans d’autres régions forestières.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"La commissaire Nancy Gélinas, entourée de ses confrères de la Commission sur les caribous forestiers et montagnards Florent Gagné et Clément D’Astous, ont tenu une séance publique à Alma, le 11 mai dernier."},"contentType":"image","credits":{"fr":"ARCHIVES LE QUOTIDIEN, GIMMY DESBIENS"},"position":12,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F7f6b1de5-4e50-4469-976d-723ebf55d3df.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":13,"text":{"fr":"

Des chiffres conservateurs

Il importe de préciser que les chiffres publiés par WSP sont plus que conservateurs, étant calculés à partir d’une utilisation de seulement 75 % de la possibilité forestière, en raison des années de référence, 2010 à 2019, une période de ralentissement économique. Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, au cours des trois dernières années, la récolte a pratiquement atteint 100 % de la garantie d’approvisionnement.

"},"type":"paragraph"},{"position":14,"text":{"fr":"

Les auteurs ont même jugé pertinent d’indiquer dans leur étude que les données seraient différentes avec une utilisation supérieure de la possibilité forestière.

"},"type":"paragraph"},{"position":15,"text":{"fr":"

Pour contrer cette critique, le MFFP a demandé des calculs avec 100 % de la récolte, ce qui amplifie de l’ordre d’un peu plus de 30 % les impacts économiques négatifs pour les régions forestières du Québec.

"},"type":"paragraph"},{"position":16,"text":{"fr":"

Les autres recommandations pourraient faire doubler ces conséquences dans certaines régions, dont le Saguenay–Lac-Saint-Jean.

"},"type":"paragraph"},{"position":17,"text":{"fr":"

De façon plus concrète, la région risque de perdre au minimum une scierie avec la principale recommandation ; au moins deux si Québec retient la création des aires protégées. La Commission, présidée par Nancy Gélinas, recommande en effet la création de 25 aires protégées, lesquelles représentent pas moins de 300 000 mètres cubes de possibilité forestière.

"},"type":"paragraph"},{"position":18,"text":{"fr":"

D’autres réductions de possibilité découleront du chapelet de recommandations, notamment les mesures de protection à l’extérieur des zones identifiées avec présence de caribous.

"},"type":"paragraph"},{"position":19,"text":{"fr":"

La scierie du Groupe Boisaco de Sacré-Coeur et celle en propriété conjointe Arbec-Petit Paris font partie des usines les plus à risque et attendront impatiemment la décision du gouvernement du Québec après les élections.

"},"type":"paragraph"},{"position":20,"text":{"fr":"

Depuis la publication du rapport de la Commission indépendante, le ministre du MFPP, Pierre Dufour, n’a émis aucun commentaire relativement aux choix qui s’offraient au gouvernement et n’a pas soulevé l’existence de l’étude de WSP, tout comme les autres élus.

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Cet accord survient alors que la Commission indépendante sur les caribous forestiers et montagnards vient de déposer un rapport auprès du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, dans lequel elle souligne qu’il y a «urgence d’agir».

Selon l’entente, les mesures mises en place pourraient permettre «d’atteindre un pourcentage de 65 % d’habitat non perturbé» dans chacune des aires de répartition du caribou.

«Il y a un seuil de protection de l’habitat du caribou qui doit être de 65 %, mais présentement au Québec, on est autour de 30 à 35 %», a indiqué le ministre fédéral de l’Environnement, Steven Guilbeault, en entrevue avec La Presse Canadienne.

«Je suis très heureux que nous ayons pu nous entendre avec le gouvernement du Québec. Depuis le début, j’ai toujours dit que ma préférence était d’arriver à une entente plutôt que d’adopter un décret fédéral», a ajouté le ministre.

Au printemps, le ministre Guilbault avait lancé un ultimatum à Québec pour que la province mette en place des mesures pour protéger l’habitat de l’espèce dont les populations sont en déclin.

Démanteler certains chemins forestiers

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Selon l’entente, les mesures mises en place pourraient permettre «d’atteindre un pourcentage de 65 % d’habitat non perturbé» dans chacune des aires de répartition du caribou."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Photothèque Le Soleil"},"position":1,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fe82d9fcb-5f58-4d54-8dd3-003a72dfe325.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":2,"text":{"fr":"

«Les habitats fauniques légaux, les refuges biologiques, les protections administratives et le démantèlement de chemins forestiers» sont les principales mesures qui permettront de protéger l’espèce, selon le communiqué publié par les deux gouvernements.

L’exploitation forestière est la principale cause de cette précarité, en raison notamment des chemins forestiers qui favorisent le déplacement des prédateurs naturels du caribou comme l’ours et le loup.

Selon le ministre Guilbault, l’entente prévoit résoudre cette situation, sans toutefois nuire à l’industrie, en «permettant de fermer les chemins forestiers qui ne sont plus en utilisation par l’industrie».

Il a toutefois ajouté «qu’il faudra voir évidemment dans le détail comment on fait ça».

Au Québec, une loi oblige les entreprises qui exploitent la forêt à maintenir et entretenir les chemins qui sont aménagés pour couper le bois.

«Dans bien des cas, si vous parlez à des représentants de l’industrie forestière, c’est une loi que certains considèrent un peu archaïque», a souligné Steven Guilbault.

Selon l’entente de principe, la province investira 12 millions $ et le gouvernement du Canada contribuera à hauteur de 6,1 millions $ pour permettre la mise en œuvre de ces mesures.

«Une fois que l’entente se précise, ces montants-là seront appelés à être bonifiés», a tenu à préciser le ministre de l’Environnement.

«Les avancées significatives dans les discussions montrent une volonté commune d’assurer le maintien, la protection et le rétablissement du caribou», a indiqué Pierre Dufour, le ministre provincial des Forêts, de la Faune et des Parcs.

La SNAP déplore l’absence d’action concrète

La Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) n’est pas rassurée par l’annonce d’une entente de principe et déplore «l’absence d’action concrète» pour le rétablissement de l’espèce.

«On peut saluer la volonté des deux gouvernements de travailler ensemble pour trouver des solutions à un enjeu de conservation complexe. Toutefois, il n’y a aucune avancée concrète dans ce qui est annoncé aujourd’hui», a déploré Alain Branchaud, directeur général de la SNAP Québec.

Depuis plusieurs années, la SNAP Québec réclame la protection de plus de forêts et d’écosystème dans le sud du Québec pour permettre la protection du caribou, notamment dans le secteur du lac Pipmuacan, dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Le conseil des Innus de Pessamit a d’ailleurs envoyé récemment des mises en demeure à Ottawa et Québec afin d’inscrire immédiatement le projet d’aires protégées dans le secteur du lac Pipmuacan pour empêcher notamment l’industrie forestière de décimer le cheptel de caribou de la région.

En novembre 2020, le Conseil des Innus de Pessamit a présenté au gouvernement le projet d’aire protégée Pipmuakan sur un territoire de 2761 km carrés, à environ 150 km au nord-est de la ville de Saguenay.

Ce projet vise à protéger «les derniers massifs de forêts intacts dans le secteur afin d’y préserver la culture et le patrimoine innus, ainsi que l’habitat du caribou forestier».

Mais ce territoire ne faisait pas partie des 10 nouvelles aires protégées annoncées en février dernier par le gouvernement du Québec.

En entrevue avec La Presse Canadienne, le ministre Guilbault s’est voulu rassurant en mentionnant que «les gouvernements du Québec et du Canada vont travailler avec les peuples autochtones. C’était une condition sine qua non pour toute entente avec le gouvernement du Québec.»

Plus d’aires protégées et moins de coupes forestières

Au printemps, le gouvernement provincial avait mis en place une commission indépendante sur les caribous forestiers et montagnards.

Celle-ci a procédé à une série d’audiences publiques dans sept villes et six régions du Québec.

Lundi matin, la commission a soumis au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) «35 recommandations s’appuyant sur les informations et suggestions reçues par les parties prenantes rencontrées».

L’atteinte d’un pourcentage de 65 % d’habitat non perturbé fait partie des recommandations.

Le rapport de la commission suggère également d’établir des moratoires pour protéger les grands massifs de forêt mature et que «la stratégie à développer pour la protection et le rétablissement du caribou repose en plus grande partie sur l’identification d’aires protégées additionnelles».

Ainsi, les commissaires demandent à Québec d’accepter la proposition de création de l’aire protégée de Pipmuacan formulée par le Conseil des Innus de Pessamit, pour «en faire une aire protégée d’initiative autochtone en vertu de la Loi sur la conservation du patrimoine naturel».

En plus des aires protégées, les commissaires recommandent de «créer un Grand Parc national pour le caribou et la biodiversité qui servirait de base et de véritable police d’assurance à la pérennité du caribou forestier au Québec».

Le rapport écorche également le gouvernement du Québec, à qui il demande d’appliquer les recommandations.

«Il y a un contraste évident entre la volonté du MFFP de protéger l’espèce et de prendre les mesures conséquentes et l’ouverture qu’on lui attribue vis-à-vis l’industrie forestière», soulignent les commissaires qui avancent également «qu’il est difficile pour la commission de conclure en une réelle volonté de respecter l’esprit des lois et des conventions auxquelles le gouvernement a librement adhéré, étant donné les efforts demeurés timides voire relatifs pour la protection du caribou».

Les commissaires suggèrent même «que la cohabitation, sous la responsabilité d’un même ministre, de la protection de la faune et de l’aménagement forestier, soit réexaminée par l’autorité compétente».

Le rapport souligne que le gouvernement devra «prévoir un plan de gestion efficace des chemins forestiers», mais aussi dans certaines régions, diminuer les coupes forestières.

Par exemple, pour protéger la population de caribous de la Gaspésie, le rapport suggère «d’instaurer un moratoire sur les coupes de bois prévues à l’intérieur de l’aire de répartition et interdire définitivement les coupes en altitude (700 mètres et plus)».

Afin d’assurer une «transition plus harmonieuse de certaines collectivités vers une économie davantage diversifiée et moins dépendante des activités forestières actuelles», les commissaires recommandent au gouvernement de mettre en place des programmes ciblés de compensation financière.

La présidente de la commission, Nancy Gélinas, a indiqué qu’elle espère que son rapport «permettra d’aiguiller le MFFP vers l’élaboration de sa stratégie de protection du caribou», en ajoutant que la province «doit rapidement passer en mode solutions pour préserver cette espèce emblématique et assurer un développement économique viable pour le Québec et ses régions».

Selon Marianne Caouette, chargée de projets Biodiversité et Forêt pour Nature Québec, le rapport de la commission «est un excellent plan de match» issu d’un large processus de consultation.

«La voilà la stratégie attendue depuis des années!», a réagi M^{me C}aouette.

Québec s’est engagé à publier sa stratégie finale sur le caribou forestier et montagnard d’ici la fin du mois de juin 2023.

"},"type":"paragraph"}],"creationDate":"2022-08-22T15:01:34.177Z","externalIds":{},"firstPublicationDate":"2022-08-22T15:02:48.902Z","free":false,"id":"2476e902f24843cbcdf6ec8a3bf37aa1","lead":"Québec et Ottawa ont conclu une entente de principe pour protéger le caribou.","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2022-08-22T19:37:12.736Z","publications":[{"canonical":false,"organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"ma-region"},{"canonical":false,"organizationKey":"ledroit","sectionKey":"actualites"},{"canonical":false,"organizationKey":"lesoleil","sectionKey":"actualites"},{"canonical":false,"organizationKey":"lenouvelliste","sectionKey":"actualites"},{"canonical":false,"organizationKey":"lavoixdelest","sectionKey":"actualites"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"actualites"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lavoixdelest","sectionKey":"actualites"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"latribune","sectionKey":"actualites"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lenouvelliste","sectionKey":"actualites"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"actualites"},{"canonical":true,"editionKey":"site","organizationKey":"lesoleil","sectionKey":"actualite/environnement"}],"slug":"2022/08/22/quebec-et-ottawa-sentendent-pour-proteger-le-caribou-2476e902f24843cbcdf6ec8a3bf37aa1","tags":[],"templateName":"article1","title":"Québec et Ottawa s'entendent pour protéger le caribou","type":"article","url":"global/contents/2476e902f24843cbcdf6ec8a3bf37aa1.json","visual":{"caption":{"fr":"Selon l’entente, les mesures mises en place pourraient permettre «d’atteindre un pourcentage de 65 % d’habitat non perturbé» dans chacune des aires de répartition du caribou."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Pierre Pouliot, MRNF"},"position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fbc1bcc15-f11b-4966-bb3a-6dfc92a87e50.JPEG&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},"color":null,"mainVisual":{"caption":"Selon l’entente, les mesures mises en place pourraient permettre «d’atteindre un pourcentage de 65 % d’habitat non perturbé» dans chacune des aires de répartition du caribou.","contentType":"image","credits":"Pierre Pouliot, MRNF","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fbc1bcc15-f11b-4966-bb3a-6dfc92a87e50.JPEG&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},"thumbnailVisual":{"url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fbc1bcc15-f11b-4966-bb3a-6dfc92a87e50.JPEG&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}}],"position":1,"type":"content_block","photos":[]},{"position":2,"text":"

Il n’était donc pas opportun pour la Commission de publier cette étude en annexe, dit-elle. Mais une autre raison pesait dans la balance pour ne pas intégrer les données de l’étude dans le rapport final : « Les chiffres que nous retrouvons dans l’étude WSP sur les impacts pour les différents scénarios sont sensiblement les mêmes que ceux que nous avons utilisés pendant les travaux. »

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Nancy Gélinas, présidente de la Commission indépendante sur les caribous forestiers et montagnards","contentType":"image","credits":"ARCHIVES LE QUOTIDIEN, GIMMY DESBIENS","position":3,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fc8a14d96-835e-470f-8ac2-3ecf5dae5bd4.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"author":"Nancy Gélinas","position":4,"text":"

Il aurait fallu une étude qui tienne compte de la structure industrielle de chaque région, puisque les impacts seront différents en raison de la réalité de chacune des régions. Le Saguenay–Lac-Saint-Jean, qui est très présent dans la première transformation, va avoir des impacts plus importants que d’autres régions.

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« La seule différence, poursuit-elle, est que nous avions des chiffres pour les impacts directs, alors que l’étude WSP présente les impacts directs et indirects des scénarios. »

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":6,"text":"

Selon la doyenne, il aurait été important de réaliser une étude différente, propre aux différentes régions qui devront composer avec les impacts des mesures de protection du cervidé dans les prochaines années. « Il s’agit d’une étude intersectorielle qui ne fait pas de distinction entre les régions. Il aurait fallu une étude qui tienne compte de la structure industrielle de chaque région, puisque les impacts seront différents en raison de la réalité de chacune des régions. Le Saguenay–Lac-Saint-Jean, qui est très présent dans la première transformation, va avoir des impacts plus importants que d’autres régions qui sont moins présentes », insiste la chercheuse.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"contentType":"image","credits":"ARCHIVES LA PRESSE","position":7,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fe7b32d69-0ebe-4287-9737-7d2e196fef75.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":8,"text":"

Le Saguenay–Lac-Saint-Jean, avec le tiers de la possibilité forestière québécoise en essence de résineux, a déjà été identifié comme la région la plus touchée par les mesures de protection.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":9,"text":"

Pour bien mesurer les conséquences des mesures, il faut tenir compte du niveau d’utilisation de la possibilité forestière. Pour le Saguenay–Lac-Saint-Jean, les entreprises ont récolté 97 % de la possibilité forestière au cours des trois dernières années. Ce qui signifie que chaque arbre récolté est important au chapitre des retombées économiques et que chaque réduction va avoir un impact direct pour les usines de première transformation.

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Au lendemain de la publication du rapport, son directeur général, André Gilbert, et son président, Steeve St-Gelais, ont qualifié d’échec lamentable les conclusions de la commissaire Nancy Gélinas.

"},"type":"paragraph"},{"position":2,"text":{"fr":"

M. Gilbert affirme que l’ensemble des recommandations vont dans le sens du renforcement des mesures de protection du caribou sans toutefois prendre en considération les impacts socio-économiques pour les communautés. « On s’attendait à ce que la Commission propose des solutions alternatives, des voies de passage avec des expérimentations, pour atteindre un équilibre entre la protection du caribou et la mise en valeur de la forêt. C’est comme si l’aménagement forestier était nuisible au caribou, qu’il n’y avait rien qui puisse rapprocher les deux visions. Il y a une évidence de choix vers une hausse de protection en utilisant le seuil de 35 %, qui est le plus bas », affirme-t-il.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"André Gilbert, directeur général de Boisaco"},"contentType":"image","credits":{"fr":"ARCHIVES LE QUOTIDIEN"},"position":3,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F96838a3b-1753-4090-85c9-e9a98e088265.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":4,"text":{"fr":"

L’ajout d’aires de protection et de zones de connectivité entre la harde des secteurs de la rivière Péribonka et du Pipmuacan risquent grandement d’affecter la récolte de bois pour Boisaco.

"},"type":"paragraph"},{"position":5,"text":{"fr":"

Les deux dirigeants rappellent qu’ils ont soumis à la connaissance de la Commission plusieurs faits et connaissances scientifiques basés sur une approche prudente et adaptative, laquelle visait à aménager la forêt afin de la protéger des grands feux et des insectes, tout en maintenant un habitat et une nutrition suffisante pour le caribou, mais que le tout a été ignoré dans les recommandations.

"},"type":"paragraph"},{"position":6,"text":{"fr":"

« Dans le document que nous avons déposé, on espérait que la Commission ait un regard objectif afin de proposer une vision, mais c’est la vision polarisée qui a été adoptée, ce qui nous déçoit beaucoup », martèle M. St-Gelais.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{},"contentType":"image","credits":{"fr":"ARCHIVES LE QUOTIDIEN"},"position":7,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fd9821bb1-616c-43fa-82eb-d681b3fc27f0.JPG&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":8,"text":{"fr":"

Malgré ce constat d’échec, la direction de Boisaco garde espoir que des pistes de solution surgiront des exercices de concertation et du bon sens. Selon elle, l’exploitation de la forêt ne peut pas aller de l’avant dans le cadre d’une vision unilatérale.

"},"type":"paragraph"},{"position":9,"text":{"fr":"

M. St-Gelais déplore que la Commission ait affirmé que les travaux de fermeture des chemins forestiers ou de récolte de produits forestiers non ligneux puissent constituer une alternative de création d’emplois pouvant compenser les pertes découlant de la réduction de possibilité forestière. « Ça ne peut pas se comparer. On n’est pas dans les mêmes chiffres. »

"},"type":"paragraph"},{"position":10,"text":{"fr":"

La direction de Boisaco espère que le gouvernement du Québec sera à l’écoute des coopératives et entreprises forestières afin de bien évaluer les impacts socio-économiques afin d’adopter un plan. Il en va de l’avenir de plusieurs villages et régions ressources, estime-t-elle.

"},"type":"paragraph"},{"author":{"fr":"Yannick Baillargeon"},"position":11,"text":{"fr":"

Il faut prendre en compte les réalités du territoire. Si on applique ça mur à mur, ça n’a pas de bon sens.

"},"type":"quote"},{"position":12,"text":{"fr":"

+

L’Alliance forêt boréale déçue, mais pas surprise

L’Alliance forêt boréale est également déçue des recommandations de la Commission sur les caribous forestiers, mais pas surprise des 35 recommandations contenues dans le rapport rendu public lundi.

"},"type":"paragraph"},{"position":13,"text":{"fr":"

Le préfet de la MRC du Domaine-du-Roy et président de l’organisme, Yannick Baillargeon, rappelle que la Commission a été mise sur pied afin de proposer des mesures visant à assurer la survie du caribou forestier et montagnard.

"},"type":"paragraph"},{"position":14,"text":{"fr":"

Sa déception réside dans le fait que la Commission n’ait pas tenu compte des impacts socio-économiques de ses propositions sur les 65 municipalités ayant comme principale activité la foresterie, dont 34 en sont directement dépendantes, confie-t-il en entrevue.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Yannick Baillargeon, préfet de la MRC du Domaine-du-Roy et président de l’Alliance forêt boréale"},"contentType":"image","credits":{"fr":"ARCHIVES LE QUOTIDIEN"},"position":15,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F7c0a1696-c50f-4270-9952-ee959237fa96.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":16,"text":{"fr":"

M. Baillargeon prévoit que si Québec et Ottawa décident d’appliquer les 35 recommandations, ce sont de 3000 à 5000 emplois qui sont appelés à disparaître, avec la fermeture de nombreuses entreprises reliées directement ou indirectement à la foresterie.

"},"type":"paragraph"},{"position":17,"text":{"fr":"

Parmi les 35 recommandations soumises à Québec, M. Baillargeon estime que la mise en place de l’ensemble des aires protégées ferait extrêmement mal aux populations forestières. « Il faut prendre en compte les réalités du territoire. Si on applique ça mur à mur, ça n’a pas de bon sens », affirme-t-il.

"},"type":"paragraph"},{"position":18,"text":{"fr":"

Sont aussi des aberrations, à son avis, les propositions d’un moratoire sur l’octroi de baux de villégiature et de restrictions sur les activités de motoneige et de VTT.

"},"type":"paragraph"},{"position":19,"text":{"fr":"

À l’aube du déclenchement des élections, l’Alliance forêt boréale entend intervenir auprès de la députation sortante. « La CAQ se dit le parti des régions. On est prêts à s’asseoir avec les groupes écologistes pour trouver des solutions. Faisons-le intelligemment. »

"},"type":"paragraph"},{"position":20,"text":{"fr":"

En mai dernier, l’organisme a proposé d’appliquer des stratégies de protection régionales, entre autres recommandations.

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Cette lettre ouverte a été écrite par Alain Paradis, directeur général, Coopérative forestière de Petit Paris.

"},"type":"paragraph"},{"position":1,"text":{"fr":"

Si le gouvernement donne suite à ce rapport, malheureusement, le résultat sera immédiat : on fermera des usines, faute d’approvisionnement suffisant. Mais la véritable question est : que fera-t-on des travailleurs forestiers et des municipalités qui dépendent de l’industrie forestière pour survivre ? Trop facile de dire qu’il y a pénurie de main-d’oeuvre... La démobilisation et la réorientation des travailleurs concernés mettront plusieurs communautés forestières en situation très précaire.

"},"type":"paragraph"},{"position":3,"text":{"fr":"

Le fait de ne montrer qu’un côté de la médaille et, ainsi, de diaboliser le secteur forestier démontre l’irresponsabilité et le mépris envers les communautés qui vivent de l’exploitation forestière. Il est étrange de constater que les commissaires n’ont pas tenu compte de nos recommandations, qui préconisaient la prudence dans leurs recommandations au gouvernement, afin d’empêcher un prix à payer socialement et économiquement trop élevé pour ces communautés. Mais peine perdue : le prix à payer sera très élevé.

"},"type":"paragraph"},{"position":4,"text":{"fr":"

Ainsi, le fait que les commissaires aient rejeté du revers de la main le scénario du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, qui proposait de concentrer les efforts sur les caribous qui ont une véritable chance de survie, démontre malheureusement que la protection absolue d’une espèce vulnérable l’emporte au détriment des communautés forestières vulnérables.

"},"type":"paragraph"},{"position":5,"text":{"fr":"

En vérité, même si cela peut choquer certain, la majorité des 35 recommandations signifient le sacrifice de centaines d’emplois et de tout un mur de l’économie en région... pour sauver sept caribous à Val-d'Or, 17 dans Charlevoix, 35 en Gaspésie et 177 au Pipmuacan.

"},"type":"paragraph"},{"position":6,"text":{"fr":"

Malheureusement, ne pensez pas que seul le secteur forestier sera touché. Les pourvoiries, les établissements de plein air, l’industrie minière, les chasseurs, les pêcheurs, les trappeurs, les motoneigistes, les quadistes, les détenteurs de baux de villégiature, les villégiateurs et les campeurs font aussi partie du problème, selon le rapport des commissaires, et ces derniers auront de moins en moins accès au territoire forestier.

"},"type":"paragraph"},{"position":7,"text":{"fr":"

Effectivement, il y a urgence d’agir ! Très prochainement, nous serons en campagne électorale. Nous souhaitons de tout coeur que chaque personne qui vit de la forêt et qui souhaite toujours avoir un emploi dans les prochaines années demande des comptes à leur futur député. Sincèrement, l’avenir de notre industrie n’aura jamais été autant menacé qu'il l’est avec les recommandations de ce rapport. Il est primordial d’évaluer les impacts économiques pour le Saguenay–Lac-Saint-Jean.

"},"type":"paragraph"},{"position":8,"text":{"fr":"

Comme nous l’avons toujours soutenu, le rétablissement du caribou forestier est une question très complexe et les décideurs gouvernementaux doivent bien réfléchir avant de prendre des décisions aux conséquences économiques irréversibles, et ce, sans que personne ne soit imputable. Il serait irresponsable de constater, 30 ans plus tard, que le déclin du caribou est irréversible et en lien avec les changements climatiques, mais serait responsable de la perte de nombreux emplois de qualité en région et la mise en péril de plusieurs communautés. Des drames sociaux en découleraient.

"},"type":"paragraph"},{"position":9,"text":{"fr":"

En terminant, nous ne pouvions passer sous silence les gestes posés par le ministre fédéral de l’environnement, Steven Guilbault, qui se bombe le torse en menaçant le Québec de lui imposer des mesures drastiques pour l’implantation d’un plan de rétablissement du caribou. Nous aimerions lui rappeler que dans le dossier de l’agrandissement du pipeline de Trans Mountain, en Colombie-Britannique, il est prêt à outrepasser sa propre loi sur les espèces menacées pour faire accepter économiquement le projet, qui a pour finalité le bord de mer de la côte ouest de l’océan Pacifique et qui est, faut-il le rappeler, la propriété du gouvernement fédéral.

Les épaulards sont des mammifères marins inscrits dans la liste des animaux en voie de disparition depuis 2003 et les saumons sockeye sont très à risque par la désorientation causée par l’augmentation du trafic maritime, ainsi que de possibles déversements de pétrole.

Donc, avant de donner des leçons au Québec, vous devriez regarder dans votre cour, M. Guilbault.

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Différent d’une entreprise à l’autre

En plus de ces éléments, l’analyse doit aussi porter sur les zones spécifiques qui feront l’objet des mesures de protection. Nancy Gélinas n’a pas abordé ces particularités dans son rapport, mais elle a indiqué au Quotidien qu’il y a des cas particuliers, comme Boisaco, à Sacré-Coeur, ou Petit Paris, à Saint-Ludger-de-Milot. Ce sont des entreprises qui n’ont pas les mêmes marges de manoeuvre dans la gestion des approvisionnements que des géants comme Résolu, a-t-elle reconnu.

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La présidente Gélinas est demeurée prudente quant aux solutions à mettre en place pour minimiser les impacts, puisque le mandat gouvernemental octroyé à la Commission ne couvrait pas cet aspect. Elle rappelle cependant que ce n’est pas la première fois que le Québec doit faire face à une situation de réduction des approvisionnements forestiers. Les lendemains de la Commission Coulombe avaient forcé la fermeture d’usines de première transformation au Québec, dont certaines au Saguenay–Lac-Saint-Jean et sur la Côte-Nord.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"La commissaire Nancy Gélinas, entourée de ses confrères de la Commission sur les caribous forestiers et montagnards Florent Gagné et Clément D’Astous, ont tenu une séance publique à Alma, le 11 mai dernier.","contentType":"image","credits":"ARCHIVES LE QUOTIDIEN, GIMMY DESBIENS","position":13,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F7e873627-3897-4832-9a82-9a951255cbf8.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":14,"text":"

Au total, il est question de la disparition de 1600 emplois au Saguenay–Lac-Saint-Jean avec un scénario de protection accrue pour le caribou. Ce chiffre est basé sur les calculs de WSP, en fonction d’une utilisation de 75 % de la possibilité forestière. Mais les chiffres utilisés sont plus bas que les évaluations du Forestier en chef du Québec, qui avait pourtant affirmé que ses calculs étaient conservateurs et ne tenaient pas compte de certains paramètres importants, comme des zones enclavées.

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Dans son plan d’action sur le caribou, le MFFP a pris l’engagement de réaliser une étude économique détaillée des différents impacts. Elle devait permettre de connaître les effets des différentes mesures pour chaque usine de sciage de bois résineux.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]}],"creationDate":"2022-08-31T00:05:37.680Z","externalIds":{"newscycle":"E40839F4-1A8A-464F-89CE-718FF7C10772"},"firstPublicationDate":"2022-08-31T07:00:00.000Z","free":false,"id":"6d224a00c9aa479c9192e0f4030aed83","lead":"La présidente de la Commission indépendante sur les caribous forestiers et montagnards et doyenne de la Faculté de foresterie de l’Université Laval, Nancy Gélinas, aurait souhaité que le gouvernement du Québec réalise une étude économique qui tienne compte de la structure industrielle de chacune des régions forestières.","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2022-08-31T08:00:56.464Z","publications":[{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lenouvelliste","sectionKey":"actualites/le-fil-groupe-capitales-medias"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"actualites/le-fil-groupe-capitales-medias"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lesoleil","sectionKey":"actualite/le-fil-groupe-capitales-medias"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"latribune","sectionKey":"actualites/le-fil-groupe-capitales-medias"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lavoixdelest","sectionKey":"actualites/le-fil-groupe-capitales-medias"},{"canonical":false,"organizationKey":"lavoixdelest","sectionKey":"actualites"},{"canonical":false,"organizationKey":"lenouvelliste","sectionKey":"actualites"},{"canonical":false,"organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"ma-region"},{"canonical":true,"editionKey":"site","organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"actualites"}],"slug":"2022/08/31/caribou-des-etudes-par-region-seraient-preferables-6d224a00c9aa479c9192e0f4030aed83","tags":["Business, Finance, & Economics","Politics","Social Issues"],"templateName":"article1","title":"Caribou: des études par région seraient préférables","type":"article","url":"global/contents/6d224a00c9aa479c9192e0f4030aed83.json","visual":{"caption":{},"contentType":"image","credits":{"fr":"ARCHIVES LE QUOTIDIEN, GIMMY DESBIENS"},"position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fc7fd1282-d474-4e0f-83fd-d0709603d8da.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},"adTargetSectionKeys":["actualites"],"canonicalSiteCompositeKey":"lequotidien/site","color":"#ff0000","displayedSection":{"color":"#ff0000","id":"142","key":"actualites","name":"Actualités","position":0,"sectionId":"142","slug":"actualites","url":"site/sections/actualites.json","isRoot":true},"mainVisual":{"contentType":"image","credits":"ARCHIVES LE QUOTIDIEN, GIMMY DESBIENS","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fc7fd1282-d474-4e0f-83fd-d0709603d8da.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},"section":{"color":"#ff0000","id":"142","key":"actualites","name":"Actualités","position":0,"sectionId":"142","slug":"actualites","url":"site/sections/actualites.json","isRoot":true},"thumbnailVisual":{"url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fc7fd1282-d474-4e0f-83fd-d0709603d8da.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}}