La série de balados se composera de six épisodes d’environ 30 minutes, un pour chaque personnalité, et proposera quatre à cinq arrêts par épisode chez des producteurs de la région.
« On a un terroir unique, les gens doivent voir le Saguenay-Lac-Saint-Jean comme une région gourmande de choix, explique Bénédicte Armstrong, responsable de la Table agroalimentaire. C’est pour ça qu’on va faire vivre une expérience gustative à des personnalités attachées à la région. »
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Le premier à briser la glace est le chroniqueur Olivier Niquet, qui a quitté Saguenay lorsqu’il avait 11 ans. Il garde cependant un fort sentiment d’appartenance à la région et à ses produits locaux, notamment le fromage en grains de la fromagerie Médard.
Ève-Marie Lortie, Gaston Lepage, Sara Dufour, Lysanne Richard et Mathieu Dufour seront les prochains invités de Canopée médias. L’idée est de les amener vers des produits qu’ils adorent et qu’ils ont l’habitude de consommer afin de découvrir l’envers du décor.
« Pour les producteurs, ça donne une visibilité et l’occasion de se faire connaître et de faire connaître leur histoire. Il y a une belle synergie entre les entreprises et on peut facilement miser sur le tourisme gourmand », rapporte Bénédicte Armstrong.
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Le but est aussi de faire connaître les produits du terroir à la population à travers ces balados et de donner envie aux gens de suivre les mêmes circuits que les personnalités.
Au coeur du métier
L’espace de quelques heures, Olivier Niquet a pu passer un temps privilégié auprès de ceux et celles qui font de la boulangerie-fromagerie Médard ce qu’elle est aujourd’hui. Olivier Niquet a pu échanger avec divers intervenants sur leur technique de travail, les recettes qu’ils développent, leur métier au quotidien, etc.
« Ce n’est pas une entrevue à proprement parler, il n’y a pas de narration, on enregistre simplement la rencontre et l’ambiance sonore. Ce sont les personnalités qui ont envie de comprendre comment ça marche, de goûter, ils sont curieux et ils ont soif de connaître tous les détails de leur escapade », mentionne Bénédicte Armstrong.
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Le chroniqueur a été faire un tour dans le champ des vaches laitières avant de goûter aux succulentes viennoiseries de la boulangerie, dont la spécialité est le cruffin, pour enfin terminer dans l’usine de fabrication de fromage, où il a pu mettre la main à la pâte et déguster du fromage en grains fraîchement fait. « Je suis un grand consommateur, j’ai toujours beaucoup aimé manger et mon principal objectif, c’est de bien manger, donc visiter les producteurs de ma région natale, c’était parfait », a confié Olivier Niquet, qui a exceptionnellement profité d’une activité VIP.
La veille, il avait rencontré les propriétaires de la ferme bio Merci la terre, avait visité le vignoble Couchepagane en dégustant un vin Jeannois et devait ensuite se rendre à la Microbrasserie du Lac pour terminer le balado.
« J’aime les gens qui sont derrière ces produits, ils ont à cœur leur métier et c’est important de savoir qui fabrique nos produits locaux », estime Olivier Niquet.
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Avenir du balado
Le marché du balado se développe de plus en plus au Québec, mais reste quand même en marge par rapport aux autres médias. « C’est très peu exploité, indique Mélissa Savoie-Soulières, réalisatrice et productrice pour Canopée médias. J’ai fait une formation en France et là-bas, 87 % des gens en écoutent. »
Ce format permet de créer une plus grande proximité et intimité avec l’auditeur, il le met dans un contexte de rencontre. Certains sujets se prêtent d’ailleurs plus au balado plutôt qu’à la télé.
« Ça peut faire moins peur que les caméras, on a juste du matériel de prise de son », souligne Jean-Philippe Archibald, également producteur pour Canopée médias. Il y a beaucoup de balados sous forme de documentaire et ça ressemble au reportage à la télé, mais le défi, c’est que ça doit être plus descriptif encore. »
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Généralement, les balados sont autoproduits, financer avec de la pub ou par une société, comme Radio-Canada avec Audio. « C’est un marché qui est à un point tournant. Une fois que du financement aura été débloqué, ça fera un beau médium à exploiter », de conclure Mélissa Savoie-Soulières.