« Elles sont très grandes, soit 180 centimètres sur 90, et je les ai offertes pour la première fois en fin de semaine, au coût de 50 $ l’unité. Il m’en reste encore, mais je dois en commander d’autres parce que ç’a été un feu roulant à la maison », a raconté l’adepte de la peinture acrylique au cours d’une entrevue accordée au Progrès.
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/P5K5E3VAGVBMXAHLB7GWNHT7XY.jpg)
Rappelant que ses tableaux exaltent la joie de vivre, parce que son objectif en les peignant consiste à faire du bien aux gens, elle a tenu à ce que les serviettes produisent un effet similaire. Créées en avril, les images qu’on peut désormais étendre sur le sable fin représentent une plage, de même qu’un bateau au look fantaisiste.
« Dans Les vacances, j’ai souhaité évoquer la plage de Saint-Gédéon, que je fréquente depuis des années. On voit aussi des campeurs vintage comme ceux que j’ai pu observer à Daytona Beach, rapporte la Jonquiéroise. Quant à L’excursion, elle montre un bateau vieillot que j’ai imaginé. Des personnes m’ont toutefois dit qu’il y en avait un qui lui ressemblait sur le lac Saint-Jean. »
Une pause salutaire
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/CDULUX5ZLFBKFFL2XK54W2TCXA.jpg)
C’est également Lucie Lapointe qui a conçu le dessin abstrait qui orne le côté des serviettes entrant en contact avec le sable. « Faire ce design abstrait, j’en rêvais depuis deux ans, confie-t-elle. Au plus fort de la pandémie, en effet, j’avais quasiment accroché mes pinceaux. Si j’ai eu le goût de proposer des produits dérivés, c’est parce que j’avais pris ce recul par rapport à la peinture. »
Cette distance était devenue nécessaire en raison de la morosité ambiante. À l’ère des confinements, représenter des amoureux, des familles heureuses, ne lui venait plus aussi spontanément. Peu à peu, cependant, l’idée d’offrir des serviettes s’est insinuée dans l’esprit de cette adepte de la baignade. C’est devenu sa priorité.
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/BB6HNQPXR5AVVFUAWXWQUTFAEU.jpg)
« Pour la production, je n’avais aucun contact. J’ai effectué beaucoup de recherches pour trouver un fournisseur capable de répondre à mes exigences. Je tenais à ce que mes serviettes soient légères, qu’elles sèchent rapidement et que le sable ne colle pas dessus. Elles sont faites en microfibre, à partir de bouteilles recyclées », précise Lucie Lapointe.
Le succès de vente des derniers jours lui a donné raison de persister, si bien que l’artiste envisage une récidive. L’an prochain, deux autres modèles de serviettes seront disponibles, mais le plus important, c’est que le goût de peindre est revenu. « Je suis là-dedans à temps plein et en octobre, je participerai au symposium Villages en couleurs. J’exposerai à Saint-Félix-d’Otis », annonce la Jonquiéroise.
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/PYINXZBZNBFGJIV2HV5WGCDWSM.jpg)
Pour se procurer une serviette de plage, il suffit d’écrire à l’artiste, à l’adresse lucielapointe@hotmail.com, ou de lui téléphoner, au 418 547-0369.
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/UQ6OW274DFAGDPOWU7IAGUR4VE.jpg)