Qui veut garder le chien de Pierre Sévigny?

Vincent Sévigny espère passer chez les pros après le tournoi de la Coupe Memorial.

CARTE POSTALE / Pierre Sévigny n’allait certainement pas manquer les derniers coups de patin de son fils Vincent dans le junior.


Le Trifluvien d’origine, maintenant établi dans la Vieille Capitale, est donc débarqué à Saint John pour la semaine… avant de réaliser que le tournoi se prolongeait jusqu’au milieu de la semaine prochaine! «J’étais convaincu que ça se terminait dimanche. C’est en arrivant que je me suis aperçu que ça allait jusqu’à mercredi. J’ai dû appeler mon autre fils Mathieu pour qu’il prenne en main mon Tim Hortons pendant quelques jours! Je dois aussi me trouver une gardienne pour mon chien!»

Bien sûr, Sévigny pourrait revenir à la maison plus rapidement, si les Sea Dogs sont éliminés. Il croit toutefois que le club hôte peut causer une surprise. «C’est un tournoi, pas une série trois de cinq ou quatre de sept. C’est différent. Le nouvel entraîneur est très dynamique. L’ancien était bon aussi, mais le nouveau pilote a amené un souffle nouveau, des pratiques différentes. Je pense que ça va bien se passer!», disait-il lundi soir, tout juste avant le duel entre les Sea Dogs et les Bulldogs d’Hamilton.

Vincent Sévigny est arrivé à Saint-John à la dernière période de transactions. Trevor Georgie l’a déraciné de Victoriaville pour son vécu de gagnant, lui qui a soulevé la coupe du Président l’an dernier avec les Tigres. «On avait demandé à son agent de lui trouver une belle place pour finir son junior, Paul [Corbeil] a fait un super job puisqu’il s’est retrouvé ici. Il a ensuite été nommé très rapidement capitaine, une belle surprise. L’équipe a connu beaucoup de succès à son arrivée, avant de se faire surprendre au premier tour des séries. Vincent a mal dormi une couple de nuits, son papa aussi! Mais l’équipe a la chance de se reprendre au tournoi de la Coupe Memorial, et tout a été mis en œuvre pour saisir cette chance.»

Un tournoi aussi prestigieux peut servir de rampe de lancement vers les pros pour un agent libre comme Sévigny. C’est le plan A du clan. «Vincent est le seul joueur que je connaisse qui a participé à deux camps pros de deux équipes différentes au cours du même été. L’an dernier, il a commencé avec les Maple Leafs de Toronto. Quand il a été coupé, Paul lui a trouvé un autre camp, avec les Sénateurs d’Ottawa, et il est resté dans l’organisation jusqu’en octobre. Il a continué à s’améliorer cette saison, on espère qu’il sera en mesure de signer un contrat de la Ligue américaine.»

Le plan B, ce sont les Patriotes de l’UQTR. «Tant qu’à aller dans la ECHL, il va aller à l’école. Il a regardé pour McGill, finalement il ira en médecine à l’UQTR. Mes parents sont à Trois-Rivières, sa copine aussi. Et les Patriotes ont bien fait les choses avec lui. On va voir ce qui va se présenter à lui après le tournoi de la Coupe Memorial…»

L’ex-joueur du Canadien de Montréal n’en a peut-être pas fini avec le hockey junior. Après Mathieu et Vincent, son cadet évolue dans le bantam AAA. «Je dirigeais à l’Académie St-Louis mais là, on s’en vient dans la structure intégrée. On va essayer de battre les Estacades!»