Ce camp, ouvert à tous les jeunes de moins de 14 ans de la région, a réuni une soixantaine de joueurs. Chaque délégation est formée de 12 joueurs, en plus de « trois ou quatre réservistes par équipe », a expliqué Philippe Hurtubise, directeur général de Saguenay Basketball, rencontré quelques minutes après qu’il se soit adressé aux heureuses élues de la sélection féminine.

Tous les groupes ont participé à deux entraînements de 90 minutes, histoire d’évaluer le talent en place. Certaines décisions difficiles étaient à prévoir pour les entraîneurs, particulièrement chez les garçons. Une situation attribuable, entre autres, à un bassin de joueurs plus grand.

« Ça représente notre réalité régionale en ce moment. Le volet masculin est un peu plus en santé que le volet féminin, mais le niveau de jeu est vraiment bon », s’est réjoui Philippe Hurtubise, heureux de voir que les jeunes peuvent compter sur des entraîneurs de qualité en vue de la Finale des Jeux du Québec.

Chez les filles, l’entraîneure-chef sera Marilyn Girard, qui fait partie du personnel d’entraîneurs des Couguars du Cégep de Chicoutimi, en division 2 féminine. Elle sera épaulée par Claudia Pineault, impliquée au sein du programme de basketball des Mustangs de l’Odyssée Lafontaine/Dominique-Racine. Chez les garçons, Patrick Emhoff sera assisté de Dave Olivier et de Thomas Lessard. M. Emhoff est l’instructeur en chef de l’équipe masculine D2 des Gaillards du Cégep de Jonquière.

« Pour des jeunes de 11, 12, 13 et 14 ans, avoir des entraîneurs de niveau collégial avec eux, ça leur permet de faire tout un été », a soulevé Philippe Hurtubise.

D’ici le début des compétitions aux Jeux du Québec, le 23 juillet à Laval, les deux équipes vont participer à 15 entraînements, en plus de prendre part à un tournoi préparatoire trois semaines avant la Finale des Jeux du Québec. Le Festival d’été de Basketball Québec, programmé au Cégep Édouard-Montpetit, à Longueuil, est à l’horaire.

« Ça donne un bon volume aux jeunes, sans les surcharger non plus, a fait valoir Philippe Hurtubise. On ne veut pas être trop intenses et faire du basketball 12 mois par année, mais à 15 entraînements et deux tournois au total, c’est un calendrier plaisant pour ces jeunes. »

À plus de deux mois des Jeux du Québec, difficile de parler d’objectifs clairs, mais le répondant régional en basketball s’attend à voir des équipes compétitives.

« À cet âge-là, c’est irréaliste de penser aux rondes de médailles, le bassin des grands centres étant beaucoup trop grand, mais je m’attends à voir de belles performances, même s’il est trop tôt pour se prononcer », a mentionné Philippe Hurtubise.