{"accessibility":"METERED","authors":[{"description":{},"email":"clabrie@lequotidien.com","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fddc9778a-72b3-4d5e-8a69-2f0f582df7a5.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","name":"Carolyne Labrie","source":"Le Quotidien"}],"channel":"Actualités","chapters":[{"position":0,"text":"

Selon les chiffres de la Société de l’assurance automobile du Québec, en 2021, 1259 véhicules électriques étaient immatriculés dans la région. On en comptait 97 en 2017. Au cours de la même période, le nombre de voitures hybrides branchables est passé de 217 à 1433.

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Représentant 1,4 % de l’ensemble des véhicules immatriculés dans la région, ils demeurent certes marginaux. Le directeur des opérations pour les deux concessionnaires Hyundai du Saguenay, Dominic Bolduc, remarque tout de même un changement de culture chez les clients. « Les gens sont prêts. On en verrait sûrement plus encore sur la route, mais c’est qu’il y a toujours ce problème de puces. Les listes d’attente sont encore d’un an et plus. »

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Son adjoint aux opérations, Keven Giroux, précise que 15 % des véhicules vendus présentement par les deux concessionnaires sont électriques. Hyundai prévoit passer à 70 % d’ici quatre ans.

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Le virage est également amorcé dans les garages. À preuve, une première cohorte terminera à la mi-juillet l’Attestation d’études professionnelles (AEP) en mécanique de véhicules électriques. Cette formation est proposée par le Centre de services scolaire des Rives-du-Saguenay aux mécaniciens qui ont déjà en poche leur DEP en mécanique automobile.

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Gabriel Ouellet, qui a fait son stage chez Hyundai du Saguenay, et qui est à l’emploi depuis octobre dernier, a tout de suite sauté sur l’occasion. L’entreprise offre déjà des cours de perfectionnement à ses mécaniciens pour ses modèles, mais il a vu cet AEP comme un plus grand atout. « J’aime ça les formations et on ne se le cachera pas, l’industrie s’en va de plus en plus vers l’électrique. »

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"L’adjoint aux opérations pour les deux concessionnaires Hyundai du Saguenay, Keven Giroux (à gauche), et le directeur des opérations, Dominic Bolduc (à droite), apprécient grandement la nouvelle formation. Le conseiller pédagogique, Projet Compétences Service aux entreprises, Thierry Gagnon, est au centre.","contentType":"image","credits":"LE QUOTIDIEN, CAROLYNE LABRIE","position":5,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F0be2b29c-07a9-41bc-a939-c3952f4c0f6f.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":6,"text":"

De la résolution de problèmes

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Tout est différent dans ces voitures et Dominic Bolduc parle carrément d’une révolution. « Je compare ça aux années 70, quand mon père avait son garage. C’était des automobiles à propulsion et avec des systèmes de carburateur. Dans les années 80 sont arrivés les systèmes à injection et la traction avant. C’était énorme comme changement. »

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Gabriel Ouellet aime travailler sur les véhicules électriques. « Ce que j’aime de la mécanique, c’est de trouver le problème et le résoudre. Je suis moins du type gros bras qui force sur la pièce », illustre le jeune homme, qui explique qu’il y a un monde différence entre les deux types. « Prenons juste le chauffage, dans un modèle électrique, c’est une thermopompe. »

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Keven Giroux, ajoute que l’environnement de travail doit être adapté, dans les garages, lorsqu’une automobile électrique s’y trouve. « On doit faire un périmètre et mettre un petit cône sur le toit pour s’assurer que personne d’autre que le mécanicien n’y touche. C’est qu’au lieu de travailler avec du 12 volts, c’est du 360 volts et plus. Ça peut être dangereux. Juste mettre un doigt sur la carrosserie peut fausser les données. Et tout se gère par ordinateur. »

Une formation collée sur la réalité

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L’AEP en mécanique de véhicules électriques s’adresse également aux mécaniciens dans les garages indépendants. Ces derniers doivent aussi être prêts à ce changement qui est bel et bien enclenché. « Il y a vraiment un engouement pour la formation, souligne Thierry Gagnon, conseiller pédagogique, Projet Compétences Service aux entreprises. Les garagistes indépendants seront de plus en plus appelés à faire l’entretien de ces véhicules. »

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Dans la cohorte, Gabriel est le seul mécanicien à travailler chez un concessionnaire. Le reste du groupe est composé d’employés et de propriétaires de garages indépendants et l’un d’eux a une cour de recyclage, communément appelée cour à scrap. « C’est sûr qu’eux aussi vont devoir reconnaître les pièces lorsqu’ils verront ces chars-là arriver », lance Keven Giroux.

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M. Gagnon renchérit que le cours est très pratique et collé sur la réalité. Le CSS des Rives-du-Saguenay a acheté des automobiles accidentées pour pouvoir récupérer les pièces.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Quand un véhicule électrique est dans le garage, il faut ériger un périmètre de sécurité autour et placer un petit cône sur le toit pour éviter les blessures.","contentType":"image","credits":"LE QUOTIDIEN, CAROLYNE LABRIE","position":13,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Ff6d865d7-8a0a-4578-a46e-1ee7023c67a6.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":14,"text":"

Une deuxième cohorte s’amorcera le 26 mai et les places sont pratiquement toutes comblées, précise le conseiller pédagogique. Si vous êtes intéressés, il faudra faire vite parce que Dominic Bolduc a déjà levé la main pour inscrire un autre de ses mécanos.

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