« On souhaite avoir des projets pour la collectivité et qui sortent du cadre habituel, explique la directrice régionale de Services Québec, Lison Rhéaume. Par exemple, un centre de services scolaire qui souhaite se rendre dans des entreprises pour ajuster la formation aux étudiants. »
Les projets devront s’articuler autour des trois problématiques ciblées par le CRPMT, souligne la présidente, Sandra Rossignol. La première étant une meilleure concertation entre Services Québec, les entreprises et les partenaires de l’éducation.
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Elle ajoute qu’il faut également mieux accompagner les entrepreneurs qui souhaitent améliorer leurs pratiques en gestion des ressources humaines, tout en favorisant l’intégration d’employés sous-représentés sur le marché du travail. « On pense ici à des personnes avec un handicap, les personnes autochtones, les femmes et les personnes judiciarisées. »
« On doit s’attaquer à tous les plans en ayant une vision commune, enchaîne Mme Rhéaume. On aimerait voir revenir les gens qui ont quitté la région après leurs études et qui ont aujourd’hui 45 ans. Il ne faut pas négliger non plus nos jeunes actuels et les fidéliser pour qu’ils restent ici. »
La tâche est colossale, avouent les deux intervenantes, d’autant plus que les chiffres démographiques ne jouent pas en faveur de la région. « Nous en avons pour plusieurs années, alors il faut revoir les méthodes de travail dans les entreprises pour produire plus avec moins de gens. Pensons à l’automatisation, aux stratégies de recrutement ou à revoir nos méthodes de travail », précise Mme Rhéaume.