Pour ce faire, plus de 50 % des heures de cours des élèves inscrits au programme seront pour du travail pratique, et ce, en contexte réel de production, leur permettant ainsi d’être en phase avec les technologies d’aujourd’hui. D’ailleurs, ils auront la chance de pouvoir utiliser de nouveaux équipements à la fine pointe de la technologie. De ce fait, dès la fin de la première et de la deuxième année, le Cégep de Chicoutimi affirme que les étudiants auront acquis de bonnes compétences pour intégrer le marché du travail.
« Concrètement, les étudiants seront en mesure de faire l’installation et la réparation de montages électriques après leur première année d’études. Puis, au terme de leur 2e année, ils pourront prendre en charge la programmation des systèmes de production industriels. À la fin de la formation technique, les technologues pourront intégrer des éléments d’automatisation, dont les robots, dans les lignes de production de nos entreprises », a expliqué le directeur des études, Christian Tremblay, par communiqué.
Le programme répondra à une grande demande d’entreprises vivant avec un manque de main-d’œuvre qualifiée dans le domaine de la robotisation. En effet, pour dix diplômés, le marché en nécessite cinq fois plus.
« Cette avenue démontre aux entreprises qu’on les a entendues et qu’on comprend que le besoin est criant. Grâce à des stages rémunérés dans des compétences ciblées, on devance l’arrivée de l’étudiant sur le marché du travail durant son parcours avec nous. Ainsi, un premier pas est fait vers le marché de l’emploi », a pour sa part mentionné le directeur général du Cégep de Chicoutimi, André Gobeil.