Chronique|

Un temps des Fêtes bien rempli à l'École André-Gagnon

Léa-Jeanne Boivin, Sofia Gauthier et Rafaël Gobeil sont les solistes qui ont interprété Glory Glory Alleluia.

CHRONIQUE / Cette année, on peut dire que les élèves de l’école André-Gagnon, à Chicoutimi, auront plongé à souhait dans la magie de Noël.


À partir du 10 décembre, un calendrier de l’avent leur a permis de vivre un privilège différent chaque jour. Même leur traditionnel marché de Noël, annulé l’an passé, a eu lieu, grâce aux élèves du service de garde, lesquels ont confectionné tous les produits.

Quant aux 23 membres de la chorale, composée d’élèves de la maternelle à la 3e année, ils se réunissaient chaque lundi après l’école pour répéter quatre classiques de Noël avec Anne-Marie Lavoie, une enseignante de premier cycle qui adore chanter. C’est la troisième fois qu’elle invitait les élèves à se joindre à elle pour monter une chorale. Sa collègue Stéphanie Dubé, enseignante en musique, n’a pas hésité à embarquer dans ce projet.



Florence Lavoie, élève de 3e année, et Stéphanie Dubé, enseignante de musique, ont joué une pièce à la flûte traversière lors du concert du 14 décembre.

Leur concert a eu lieu le 14 décembre. Masques au visage et VaxiCode en main, 130 parents ont assisté à l’événement. « On demandait 2$ pour l’entrée et certains parents ont fait des dons supplémentaires, raconte madame Anne-Marie. Ça nous a permis d’amasser 455,36 $ pour la Fondation pour l’enfance et la jeunesse. »

Durant ce concert, madame Stéphanie a joué une pièce à la flûte traversière avec Florence Lavoie, une élève de 3e année.

La chorale de l’école André-Gagnon compte 23 élèves de la maternelle à la 3e année, ainsi qu’Anne-Marie Lavoie, enseignante de premier cycle, à gauche, et Stéphanie Dubé, enseignante en musique, à droite.

Malheureusement, les concerts du 21 décembre ont été annulés, en raison de la fermeture des écoles.

Au retour, en janvier, une nouvelle équipe formera la chorale. « Pour la deuxième partie de l’année, ce sont les élèves de la 4e à la 6e année qui seront invités à former la chorale. On a déjà prévu un spectacle de fin d’année », conclut Anne-Marie Lavoie.



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QUAND L'ART DONNE L'EAU À LA BOUCHE

L’enseignante en arts plastiques de l’École secondaire Charles-Gravel de Chicoutimi-Nord, Manon Lévesque, a proposé un audacieux projet artistique à ses élèves de 3e, 4e et 5e secondaire.

« Nous avons réalisé des desserts hyperréalistes qui ont été dressés sur une grande table de Noël dans le corridor central de l’école, raconte madame Manon. C’est vraiment étonnant comme rendu. »

Le projet s’est étendu sur trois semaines et six classes y ont participé. Individuellement ou en équipe de deux, les élèves devaient créer des desserts à l’aide de styromousse, de pâte à sel, de pâte à modeler, de plâtre, de silicone et de différents matériaux de construction. « Tous les éléments devaient être fabriqués et aucun élément décoratif ne pouvait être acheté », précise madame Manon.

Plus de 80 créations, tout aussi alléchantes les unes que les autres, ont été réalisées. 

Gabrielle Verreault, une élève de 3e secondaire, a choisi de confectionner des cupcakes et des choux à la crème. Celle qui aime beaucoup peindre et dessiner n’avait encore jamais tenté de réaliser ce genre d’oeuvre.

« C’était difficile d’obtenir la forme exacte. Le coulis a été plus difficile à faire », partage-t-elle.

Gabrielle Verreault, une élève de 3e secondaire, a adoré le projet d’art où elle devait réaliser des pâtisseries hyperréalistes.

Plusieurs de ses confrères ont dû expérimenter des techniques, faire, défaire et recommencer. « Ce travail m’a vraiment donné envie de cuisiner de vraies pâtisseries »,
dit Gabrielle.

Par la suite, les oeuvres ont été exposées. « C’est toujours un défi, dans une école secondaire, d’obtenir un respect absolu », mentionne madame Manon.

L’exposition a été installée à un endroit stratégique dans l’école, là où il y a des caméras et une présence constante du personnel. 

« Dans une assiette de biscuits, il manque un biscuit et des éléments ont été déplacés, mais si on veut que l’art se diffuse, il faut accepter une part de ça, ajoute l’enseignante. C’est hyperréaliste et c’est très attirant. »

L’an prochain, Manon Lévesque promet de refaire ce projet et elle réfléchit même à l’idée de s’associer à un cours en cuisine, où des étudiants pourraient donner vie aux pâtisseries faites par ses élèves.