Le programme de volleyball de l’endroit a donc pu créer huit équipes cette saison, dont deux en division 3 (benjamin et cadet). Les autres évoluent en division 4, du benjamin au juvénile. Sport particulièrement populaire chez les filles, une sélection masculine de benjamins a même été composée, la seule de l’école et une des rares dans le circuit régional du Réseau du sport étudiant du Québec.
Cette popularité pour le volleyball à Kénogami ne date pas d’hier, mais cette saison permet de constater qu’un solide noyau est en train de s’implanter.
«Ce n’est pas du sport-études, mais on leur offre un programme sérieux, avec des matchs et deux entraînements par semaine», a expliqué le technicien en loisirs à l’École secondaire Kénogami, Guillaume Tremblay, rencontré en compagnie de quelques acteurs du programme avant la pause des Fêtes. Parmi eux, l’enseignant en histoire et coordonnateur, Tommy Harvey, est comblé de voir tout l’intérêt porté envers ce sport qu’il affectionne, d’autant plus que des finissantes ont accepté au pied levé de donner de leur temps pour entraîner une des huit équipes.
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«J’ai vu l’intérêt rapidement et on voit qu’il y a un engouement pour le volleyball et un sentiment d’appartenance pour l’école», a-t-il soulevé.
La présence d’Èva Jade Pelletier, une ancienne de l’École secondaire Kénogami qui poursuit actuellement ses études collégiales, mais qui a accepté de prendre les rênes de l’équipe benjamin féminine, vient donner du sens à l’argument de M. Harvey.
Une implication complète
Aussi présentes lors du passage du Quotidien en décembre, les étudiantes de cinquième secondaire du Programme d’éducation intermédiaire (PEI), Maïka Rousseau et Mariève Gaudreault, sont des membres actives des Eskimos. Hyperactives, même, puisqu’en plus de jouer, elles entraînent chacune une équipe. Mariève a même commencé à arbitrer des matchs, histoire de prêter main-forte au personnel en place.
«C’est un peu notre échappatoire de l’école, a fait valoir cette dernière. On passe la journée assises et on est contentes d’arriver le soir et jouer au volleyball. Une vie d’adolescente, ce n’est pas toujours joyeux, et le volleyball nous permet de décompresser.»
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Pour l’École secondaire Kénogami qui compte environ 800 élèves, la présence de plus de 80 joueurs de volleyball est une belle réussite, d’autant plus que des efforts sont faits pour que tout le monde y trouve son compte.
«Guillaume et la direction nous soutiennent, a vanté Tommy Harvey. On a parfois des demandes, matérielles ou financières, et on n’a jamais été refusés. Il y a une belle ouverture d’esprit. Pour qu’on s’implique, il faut aussi le faire ‘‘en haut’’ et c’est ce qu’on voit.»
Force est d’admettre que les joueuses interrogées font aussi le nécessaire pour faire du volleyball un projet porteur. Leur rôle d’entraîneure avec l’une des quatre équipes benjamines est un exemple concret.
«Ce qu’on leur a enseigné, elles le mettent en pratique, a énoncé Tommy Harvey. Je suis allé voir des entraînements et je me suis rendu compte qu’elles faisaient exactement la même chose que je faisais avec elles. Je me suis demandé si elles n’avaient pas volé mon livre d’entraînement!
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«On retient les choses qui ont bien marché et qui nous ont permis d’évoluer et de devenir meilleures, donc on le transmet aux autres pour que ça devienne une passion comme c’est devenu pour nous. On fait nos exercices en fonction que tout le monde aille du fun», a renchéri Maïka Rousseau, reconnaissante de pouvoir s’épanouir dans un environnement où la performance n’est pas le critère numéro un.
«On prend ça au sérieux, mais on vient s’amuser et pour que ça devienne une passion, il faut que ce soit le fun. Avec une belle ambiance, on réussit à s’impliquer et évoluer là-dedans», a corroboré sa camarade, Mariève Gaudreault.