
C’est une chose que d’aller dans un pays lointain, de partager un repas avec une famille dans une chambre exiguë d’un bidonville ou d’aider à construire une école dans un village. C’en est une autre que d’accueillir ces mêmes gens dans son pays et d’accepter qu’ils y restent et s’y fassent un nid.
Les bonnes personnes
CHRONIQUE / On se fait facilement accroire qu’on est ouvert sur le monde parce qu’on aime voyager, aller à la rencontre de l’Autre. Il est vrai que le voyage a plus tendance à élargir les horizons qu’à les rétrécir. Mais le vrai test de l’ouverture est ailleurs : dans notre rapport à l’immigration.