Chronique|

Les sannouiches aux tomates

Jean-François Roberge

CHRONIQUE / C’est dimanche. Je suis dans un parc. Le soleil de midi réchauffe octobre. Je lis Michel Garneau, qui a rendu son dernier souffle le mois dernier à Magog. Le poème s’intitule Les sannouiches aux tomates. Garneau y est adolescent. C’est le temps des foins dans un champ des années 50. Et soudain, il est midi aussi dans le poème.