Le lancement aura lieu le vendredi 3 septembre, à la bibliothèque Hélène-Pedneault de Jonquière, à partir de 17h30.
Le collectif a mis en place ce projet pour continuer à garder vivante l’interaction entre ses membres malgré les mesures sanitaires. Un premier projet nommé ÉCLOSION, dans lequel se mêlaient poésie et peinture, avait vu le jour en 2020 dans la même optique.
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Cette année, Diane Bourget et François Drolet, qui dirigent le collectif, ont voulu mettre les 17 faiseurs de mots à l’épreuve en les confrontant à l’exercice pas si facile d’allier les haïkus et la photographie, grâce à l’association avec l’ancien journaliste Jocelyn Proulx.
« Je trouve que c’est une façon très intéressante de désorganiser la poésie française traditionnelle, a commenté celui qui dirige le collectif depuis plus de huit ans, François Drolet. Je fais des haïkus depuis plusieurs années et je voulais lancer un défi au collectif pour qu’ils essaient de comprendre comment ça se construit. »
Le thème était libre, mais les haïkus s’inspirent généralement de la nature, donc les photos associées à chaque poème représentent la plupart du temps des paysages en été ou en hiver, sauf exception.
« L’art du haïku, c’est de s’en tenir à l’essentiel, se limiter à trouver les bons mots qui font vibrer en seulement trois vers », a renchéri François Drolet.
« FICELLE ! Une filiation entre trois vases communicants: Les poètes, la photographie et le haïku. Le haïku, cette forme poétique millénaire d’origine japonaise est l’art de la concision, de l’essentiel, un reflet de l’instant ! », a ajouté Diane Bourget.
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En ce qui concerne le titre, son choix n’est pas anodin. « On l’a appelé FICELLE parce que c’est un projet qui nous rattache, mais qui reste fragile », a expliqué François Drolet en faisant référence au lien fragilisé de leur collectif à cause de la COVID-19.
L’ouvrage se présente sous forme de feuillets rangés dans un étui travaillé à la main par Diane Bourget. Chacun d’eux est une création originale, une oeuvre d’art en soi.
« Ce qu’on trouve formidable, c’est d’avoir réussi à maintenir l’intérêt de tout le monde. Cependant, associer la photographie et les haïkus n’est pas facile, de même que de travailler à distance avec les autres membres du collectif », a conclu François Drolet.