L’ouvrage de 152 pages, dont la préface a été écrite par Jérôme Dupras, bassiste des Cowboys Fringants et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en économie écologique, et la postface par l’ancienne première ministre Pauline Marois, fait état d’une urgence climatique qui demande des actions.
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D’où l’emploi du mot « Pragmatique » dans le titre de l’essai, un terme qui, selon le député péquiste de Jonquière, sert d’instrument à certains élus pour opposer développement économique et lutte pour la sauvegarde de l’environnement.
Il fait notamment référence à François Legault, dont «l’appel à cette vertu semble surtout servir à masquer un manque d’ambition et de courage», peut-on lire dans un communiqué émis mardi en vue de la publication de l’essai.
«Monsieur Legault veut du “pragmatisme” ? En voici, écrit Sylvain Gaudreault dans son livre. En 2015, le consortium de recherche Ouranos évaluait que 5300 bâtiments, 1300 terrains, 300 kilomètres de routes et 25 kilomètres de chemins de fer disparaîtraient au Québec d’ici 2064 en raison de l’érosion côtière. Reconstruire coûtera cher en taxes et en impôts, et ce, en plus des répercussions sur les activités économiques et touristiques des régions touchées.»
Sylvain Gaudreault, qui s’est ouvertement opposé au projet de GNL Québec, soutient que croissance économique, transition écologique et relance post-COVID verte et juste sont conciliables. Il postule aussi que la sauvegarde de l’environnement doit être l’une des «pierres d’assise» de l’indépendance du Québec.