Avant la crise sanitaire actuelle, un nouveau client par mois faisait appel aux services offerts par le Centre de lasérothérapie 3001 de Chicoutimi, afin d’amorcer un traitement pour régler ses problèmes de consommation. Actuellement, la propriétaire de l’entreprise, Sophie Laberge, ouvre des dossiers chaque semaine pour cette clientèle. En ce qui a trait aux problèmes de consommation de drogues douces, elle remarque que la demande est également à la hausse depuis septembre 2020.
« Le type de traitement a changé. Avant, la forte majorité de la clientèle que je rencontrais désirait amorcer un traitement pour cesser de fumer. Aujourd’hui, la tangente est bien différente. Les gens ont davantage de problèmes de consommation. Ils sont en télétravail, alors en étant à la maison, ils sont portés à consommer de l’alcool ou des drogues. C’est la même chose pour ceux qui ont perdu leur emploi. Certains se sont tournés vers la consommation », souligne la femme d’affaires de Saguenay.
La lasérothérapie est une forme de thérapie alternative. Celle-ci consiste à stimuler des points réflexes concentrés sur le pavillon externe de l’oreille à l’aide d’un laser doux. Chaque séance dure environ une heure.
« J’accompagne les clients pendant une période d’un an et les résultats sont très bons. Par contre, je ne fais pas de miracles. Pour le tabac, par exemple, il n’y a pas de données scientifiques, mais nous constatons que le taux d’efficacité est d’environ 70 à 75 % après un an de traitement. Pour obtenir des résultats positifs, les personnes doivent avoir de la volonté, se prendre en main et faire des efforts », précise Mme Laberge.
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Cette dernière ajoute qu’elle rencontre de plus en plus de personnes qui désirent mieux gérer le stress et l’anxiété. « La population a traversé une période très difficile et cela a une incidence sur le moral des gens. Les consultations en lien avec la santé psychologique sont plus fréquentes qu’elles l’étaient avant mars 2020. »
Sophie Laberge, qui exerce son métier depuis 15 ans, remarque également que la fermeture des frontières a eu des impacts sur sa clientèle. « Les gens voyagent moins, alors ils ont plus d’argent pour prendre soin de leur santé. »
La propriétaire du Centre de lasérothérapie 3001 affirme que les clients doivent prévoir un délai d’attente avant d’entamer un suivi, ce qui n’était pas le cas par le passé. « Avant la pandémie, il n’y avait pratiquement pas de délai pour une prise en charge. Maintenant, il faut prévoir une période de trois semaines avant d’obtenir une première consultation. »