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C’est dans le contexte d’un travail scolaire que l’élève de sixième année, de l’école Sainte-Bernadette de Jonquière, s’est positionnée au sujet des feux d’artifice. Comme lui a appris son enseignante, Guylaine Lapierre, Maéva a trouvé une façon polie d’exposer son opinion, tout en trouvant des arguments convaincants.

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« J’écris cette lettre pour vous convaincre de reconsidérer votre achat de feux d’artifice, souligne-t-elle. Puisque j’en ai vu quelques fois, j’ai été dérangée par les effets négatifs qu’ils produisent. » Maéva se dit particulièrement contrariée quand ces feux explosent tard le soir dans son quartier.

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« Premièrement, comme vous vous en doutez, ça pollue. Vous en avez probablement tous déjà vu à un spectacle ou pour une célébration, non ? Donc vous avez aussi remarqué la fumée restante après l’explosion ou même senti l’odeur. On se sent tout de suite coupable d’en avoir profité, non ? », questionne la jeune fille de 12 ans.

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Si elle a choisi de parler de ce sujet, c’est que dans sa famille, elle n’est pas la seule à s’interroger face à ces explosions. Son petit frère et ses nombreux animaux, dont son chien, n’aiment pas entendre des explosions tard le soir. « Ça fait énormément de bruit. Puisque les feux d’artifice explosent pratiquement toujours tard dans la nuit, les gens dorment, poursuit-elle. Ou plutôt dormaient, jusqu’à ce qu’ils se fassent réveiller par le bruit. »

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Selon ses recherches, Maéva a découvert qu’une explosion engendre entre 135 et 175 décibels, ce qui est bien supérieur à la limite conseillée pour l’oreille humaine qui est de 80 décibels.

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« Pour finir, ça coûte cher. Par exemple, les feux de Loto-Québec coûtent environ 250 000 $ chaque année. C’est le prix d’une maison », réfléchit l’élève. Selon elle, cet argent devrait être utilisé pour de meilleures causes. « Comme les organismes de charité ou pour aider les sans-abri. »

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Maéva souhaite que les gens réfléchissent un peu plus avant d’aller acheter ou même d’assister à des feux d’artifice. « Je trouve que tant de conséquences négatives, pour quelques minutes de spectacle, n’en valent pas la peine », conclut-elle.

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Animaux

Savais-tu que, chaque année, des animaux de compagnie s’enfuient après avoir entendu des feux d’artifice ?

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Si tu as déjà vu des chiens devenir très inconfortables en entendant des bruits aigus, tu peux t’imaginer ce que font ces explosions dans leurs oreilles. Les propriétaires d’animaux de ferme sont toujours très inquiets quand ces moments festifs surviennent près de leurs bâtiments. Par peur, en entendant les explosions, les animaux peuvent sérieusement se blesser ou du moins endommager leurs installations.

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Sans trop y réfléchir, beaucoup de propriétaires de chiens les amènent au cœur de ces évènements. La plupart le regrettent en voyant leur animal qui n’apprécie pas du tout le spectacle, sans compter les séquelles mentales qu’ils peuvent garder à la suite de ce traumatisme. D’autres se font surprendre par ces bruits, alors qu’ils se promènent tout bonnement avec leur compagnon canin. Le chien, muni d’un collier, peut avoir si peur qu’il peut réussir à se dégager de son collier, s’enfuir et se mettre en danger, surtout s’il se retrouve dans la rue. Comme on ne peut pas éviter tous les imprévus suscitant une émotion de peur chez le chien, pour éviter les fugues, on recommande d’utiliser un harnais plutôt qu’un collier quand on promène son animal.

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En camping ou à la maison, un chien qui a peur peut faire de la destruction et sérieusement endommager la résidence ou la roulotte. Il est donc préférable, lors de soirées de feux d’artifice, de mettre les animaux en sécurité. En laissant la radio ou la télévision ouverte, les sons extérieurs seront atténués.

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