Ces deux tonnes et demie se sont traduites en 1310 repas livrés par la centaine de bénévoles. Le montant de la collecte de fonds n’a cependant pas été dévoilé puisque les gens ont jusqu’à dimanche midi pour participer à l’encan de l’événement. « Faites exploser la cagnotte de l’encan sur les pages Facebook des deux fondations », a lancé à la blague Jean-François Girard, président de la Fondation de ma vie, rencontré dans le stationnement de Mermax, le fournisseur des fruits de mer.
Organisateur depuis une vingtaine d’années du Souper Homards, le président du Groupe Ceger et représentant de la Maison de soins palliatifs du Saguenay, Jeannot Harvey, s’est réjoui de l’énorme succès de l’événement. « Le montant va être d’impact. Ça, je vous le promets, a-t-il amorcé. On s’est mis ensemble l’année dernière pour avoir un plus gros impact. On s’est essayé et ç’a très bien réussi. Étant encore pris avec le COVID-19, on a décidé de le refaire cette année et c’est encore mieux que l’an passé. » L’année dernière, les deux fondations s’étaient partagé un montant de 205 000 $.
« On avait manqué de homards l’an passé. On avait prévu l’activité environ trois semaines avant et vu le cours délais, on a manqué de matière première, mais cette année, on s’est gâté, il y en a beaucoup plus et on a tout vendu », a enchaîné M. Girard.
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Selon les deux, cette formule adaptée aux mesures sanitaires bat tous les records des événements précédents. « En homards et en nombre de personnes touchées, c’est définitivement plus gros que les deux événements combinés. Sur place, on est limité à une certaine capacité, mais là, on n’a pas de limite. On vend autant qu’on peut », a souligné M. Harvey.
« C’est un des plus gros événements qu’on a faits en termes du volume d’impact et des gens qui ont participé. C’est de Saint-Félix-d’Otis à Dolbeau-Mistassini. Il y a une super réceptivité de la part de la région. C’est plus gros que les deux soupers qu’on faisait par le passé additionné. Juste quand on regarde les bénévoles. Quelle activité de financement peut compter sur l’appui de plus de 100 bénévoles ? C’est incroyable », a poursuivi M. Girard qui n’écarte pas l’idée de poursuivre cette formule.
De son côté, M. Harvey a mentionné la possibilité d’une formule hybride. « On va regarder ça après la crise. Les deux activités sont différentes et on peut toucher une clientèle différente. Le souper peut attirer peut-être plus les gens d’affaires, mais la formule de boîtes livrées à domicile est plus pour monsieur et madame tout le monde. Le but reste de maximiser les revenus pour les deux fondations et on va voir ce qui est le mieux. »
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M. Girard ne pouvait pas sous silence l’apport des partenaires. « On a plus de 50 partenaires qui ont appuyé l’événement. Le fait que ce soit deux fondations que les gens adorent qui travaillent ensemble, ça nous aide énormément. Leur contribution est aussi importante que la vente de homards. »