Maintenant à sa 18^e édition, le Prix littéraire des collégiens s’est imposé au fil du temps comme l’une des distinctions les plus convoitées du milieu littéraire québécois. 

Le roman du Saguenéen d’adoption, édité par La Peuplade, a été récompensé à plus d’une reprise depuis sa parution. 

«En mêlant la violence de l’érotisme à celle du colonialisme européen, Paul Kawczak nous plonge au cœur d’un Congo de plus en plus belge. On se laisse embarquer sur le Fleur de Bruges, bercé par les eaux vert foncé, tantôt rouge sang, sans réaliser que le territoire que découpe le géomètre Pierre Claes n’est autre que sa propre chair. Valsant entre romantisme et horreur, Ténèbre incarne toute la violence de la colonisation congolaise et impose une relecture de cette sombre époque», souligne le jury du Prix littéraire des collégiens. 

En tant que lauréat 2021, Paul Kawczak remporte la bourse Bourgie-Lemieux d’une valeur de 5000 $. 

Dès sa première année à titre de producteur du Prix littéraire des collégiens, le Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec (RIASQ) a pris la décision de nommer la bourse en l’honneur des deux personnes fondatrices du Prix, soit Claude Bourgie-Bovet et Bruno Lemieux, pour pérenniser l’histoire de cet important moment littéraire annuel au Québec qui donne une voix aux collégiens et collégiennes.

«Merci beaucoup aux collégiens et collégiennes qui formaient le jury. Ils sont de jeunes adultes très adultes, osant poser des questions pouvant parfois aller sur des terrains plus sensibles, mais toujours fait de manière respectueuse. Ils m’inspirent beaucoup, des gens aptes à la démocratie, au débat», a affirmé Paul Kawczak.