C’est au concepteur français Louis Rigaud qu’on doit l’existence du magnifique Iris and the Giant. De l’aveu même de Louis Rigaud, c’est après avoir travaillé sur des livres interactifs destinés aux enfants que lui est venue l’idée de concevoir ce jeu vidéo.
D’ailleurs, dès la scène d’introduction d’Iris and the Giant, on peut déjà percevoir une certaine sensibilité dans la texture des images, les traits des personnages, leur façon de s’animer et même par l’entremise de la musique.
Tout débute donc alors que notre jeune héroïne, Iris, se retrouve au sommet d’un plongeon. Tandis qu’elle s’apprête à bondir dans la piscine, Iris se sent soudainement submergée par la peur, ce qui fait en sorte qu’elle fige littéralement. Une bande d’enfants commence ensuite à se moquer d’elle, puis ce sera au tour du joueur ou de la joueuse de faire le grand plongeon dans l’imaginaire de notre héroïne.
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L’objectif principal dans Iris and the Giant est de se rendre jusqu’au sommet d’un long parcours, mais croyez-moi, vous aurez de nombreuses occasions de traverser ce long parcours avant d’en voir la fin ! En effet, puisqu’il s’agit d’un jeu de cartes à collectionner qui combine les jeux de rôle et le sous-genre roguelike, chaque fois que votre héroïne perdra la vie, vous devrez tout recommencer du début.
Il ne faudra surtout pas se laisser décourager par cette sensation d’éternel recommencement, car chacun des parcours que vous effectuerez participera à renforcer les caractéristiques de votre personnage et ainsi vous pourrez toujours compter sur un effet de nouveauté au moment de recommencer votre quête.
Comme dans tout bon jeu de cartes à collectionner, vous commencerez avec un choix plutôt limité de cartes, mais au fil de votre progression, votre collection se bonifiera et vous aurez de plus en plus d’outils pour vous adapter à chaque situation de combat.
De plus, vous pourrez aussi débloquer des monstres qui vous accompagneront dans vos quêtes en vous fournissant différents bonus. À titre d’exemple, alors que certains monstres vous permettront d’obtenir certains types de cartes, d’autres monstres vous fourniront une dose régulière d’énergie.
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Il vous sera aussi possible de récupérer des bonus que vous pourrez modifier au début de chaque nouveau parcours. Encore là, vous aurez l’embarras du choix quant aux compétences que vous pourrez sélectionner et il vous sera peut-être très utile de vous amuser à explorer ces possibilités afin de constater leur influence sur le déroulement de chaque partie.
Lors de chaque parcours, vous pourrez aussi déverrouiller des bonus temporaires qui demeureront actifs jusqu’à la fin du parcours.
Mais au-delà de toutes ces trouvailles qui vous aideront à faire votre chemin dans l’imaginaire d’Iris, les éléments les plus fascinants à retrouver sont sans aucun doute les fameux prismes de souvenirs qui contiennent de très courtes scènes au cours desquelles on découvre que notre héroïne doit malheureusement faire face à de l’intimidation et à du rejet de la part de ses camarades de classe. Je vous le dis, ces scènes sont souvent à briser le coeur.
Depuis sa mise en marché en février 2020, Iris and the Giant a été comparé à plusieurs reprises à des titres comme Slay The Spire et c’est tout à fait légitime, notamment en raison de sa mécanique de jeu. Toutefois, pour avoir joué aux deux titres, je serais tenté de vous dire que le jeu conçu par Louis Rigaud s’aventure sur un terrain unique en son genre.
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Il faut environ six heures de jeu pour traverser l’aventure d’Iris and the Giant. Quant à ceux et celles qui auraient envie de le compléter à 100 %, ils devraient en avoir pour un peu plus de huit heures.
Iris and the Giant est disponible sur Steam, GOG et Nintendo Switch.