Une identité qui se précise chez les Sags en vue des séries

Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes dans le camp des Saguenéens, à l’aube d’un autre bon défi, cette fois contre les Cataractes de Shawinigan. Au-delà de la série de quatre victoires, Yanick Jean remarque surtout une identité de plus en plus assumée dans ses rangs, ce qui servira bien l’équipe durant les prochaines séries.


« Notre identité semble de plus en plus imprégnée. C’est là-dessus que le focus doit être, et non sur les résultats », lance l’entraîneur-chef, qui s’attarde davantage au « comment » qu’au « combien » en prévision du dernier droit.

Le mois de mars maintenant débuté, Jean ne peut faire autrement que de penser au tournoi printanier. Les récents succès de l’équipe lui donnent d’ailleurs beau jeu à ce chapitre, permettant une plus grande attention sur les détails.

« On met beaucoup l’emphase sur l’aspect physique, sur le fait d’être difficile à affronter. Ce sont des petits points qui vont nous rendre meilleurs dans les séries. […] On a un plan pour nous amener où on veut être quand les séries vont commencer. Peu importe le résultat, il y a des choses qui marchent bien, et on veut que les choses que l’on travaille ne se fassent pas au détriment de ce qui va bien. »

Yanick Jean note en effet les « pas de géants » réalisés sur le plan offensif, au cours des quatre derniers matchs, alors que sa troupe a inscrit 24 buts et n’en a concédé qu’un maigre total de cinq. S’il souhaite voir son groupe continuer dans cette voie, il ne veut pas non plus que l’attaque en vienne à empiéter sur la défense. Le genre de nuances pour lesquelles le bagage accumulé depuis la saison dernière s’avère payant.

« On a appris du passé. Juste à titre d’exemple, le deuxième match contre Victoriaville (à la fin janvier), on n’avait pas joué un grand match après avoir gagné 6 à 1. On a gagné 6-0 contre Québec (samedi dernier) et le lendemain on a été encore meilleurs. C’est dans cette optique-là que je veux que le passé nous serve pour le futur. Je veux que l’adversité qu’on a rencontrée depuis le début de l’année, même depuis l’année passée pour plusieurs, elle nous serve. C’est là-dessus qu’on met l’emphase. »

L’affrontement de jeudi sera un autre test intéressant, les Cataractes étant eux aussi fort d’une séquence victorieuse de trois matchs et ne traînant pas bien loin derrière Chicoutimi au classement.

« C’est une des bonnes équipes dans notre ligue, une des meilleures offensives également. Ça va être à nous de faire ce qu’on fait bien dernièrement sur la glace. Notre implication physique va être primordiale. »

Crevier en confiance

Louis Crevier était du même avis que son coach, soulignant la bonne lancée des prochains adversaires et l’importance d’avoir un œil sur leurs gros canons offensifs. Il ne craint toutefois pas de voir l’équipe pécher par excès de confiance. 

« Je pense qu’on a une bonne confiance en ce moment, mais c’est justifié, ce n’est rien d’excessif et on ne prend pas personne à la légère, peu importe c’est qui. »

Le défenseur en a lui-même à revendre, de la confiance, par les temps qui courent. Celui qui a été nommé sur l’équipe de la semaine de la LHJMQ il y a quelques jours, a marqué trois de ses quatre buts de la saison depuis samedi dernier. Des succès qui sont bons pour le moral, mais qui ne l’amèneront pas à changer sa façon de jouer.

« Mon offensive commence par ma défensive. Je ne peux pas vraiment savoir si je vais marquer, mais ce que je peux contrôler c’est d’envoyer des rondelles au but, appuyer l’attaque. J’essaie plus de me concentrer là-dessus, les choses simples. Je ne suis pas le gars qui va utiliser ses “skills” devant un défenseur, je vais plus essayer d’amener des rondelles au but. Je vais garder le jeu simple. En ce moment, ça marche, alors je vais continuer là-dessus. »

Par ailleurs, Yanick Jean a confirmé mercredi que Loris Rafanomezantsoa ne sera pas suspendu, lui qui avait été chassé de la rencontre pour un coup à la tête la veille.

Un meilleur accompagnement pour les joueurs

Par ailleurs, la Fondation de l’athlète d’excellence (FAEQ) et la Fondation Molson ont annoncé mercredi leur nouvelle association. Celle-ci aura pour but de bonifier l’encadrement et l’accompagnement des joueurs de la LHJMQ, de leur entrée dans la ligue, jusqu’à la transition vers une poursuite d’études postsecondaires ou vers le marché de l’emploi au terme de leur parcours.

L’accompagnement offert se fera en collaboration avec les tuteurs et conseillers pédagogiques de chaque équipe, le personnel hockey et les parents.