C’est le programmeur Bruno Beaudoin qui est derrière le studio Blazing Bit. Afin de donner vie à son « first person shooter » intitulé Nightmare Reaper, l’ancien employé d’Ubisoft s’est entouré d’une excellente équipe, dont notamment l’illustratrice Naomi Savoie, l’artiste désigné à la conception des ennemis Brouzouf Jones, ainsi que l’ingénieur de son et musicien Andrew Hulshult.
L’équipe de choc est parvenue à créer un shooter qui rappelle le meilleur des premières itérations de Doom ou même de Duke Nukem 3D, tout en y ajoutant une double ration d’adrénaline, ainsi qu’un système d’amélioration qui mériterait sa capture d’écran à côté de la définition du mot originalité.
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Oui oui, je suis bien conscient que le dernier paragraphe ne manque pas d’enthousiasme, mais que voulez-vous, Nightmare Reaper, c’est un gros sac de bonbons.
Tout d’abord, dès les toutes premières secondes de jeu, on vous fait comprendre que ça va brasser. Des hordes d’ennemis vous entoureront rapidement et l’ambiance musicale complètement délirante vous plongera inévitablement dans un état d’urgence. Saluons d’ailleurs l’ambiance musicale du jeu qui joue un rôle très important à ce sujet avec ses riffs de guitare purement diaboliques et parfaitement anxiogènes.
Tout au long du jeu, on vous proposera de nombreuses armes de toutes sortes, dont des fusils, des baguettes magiques, des armes blanches ou même des scies mécaniques. La plupart de celles-ci proposent deux types d’attaque et c’est particulièrement étonnant de constater que chacune d’elles bénéficie de son petit avantage par rapport aux autres, selon les situations.
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Lors des premiers parcours, on peut avoir tendance à se laisser emporter par la tension et filer le plus rapidement possible vers la sortie, mais il faut savoir que Nightmare Reaper comprend aussi un volet d’exploration très intéressant.
En effet, comme chaque niveau cache ses nombreux secrets, on gagne toujours à fouiller soigneusement les moindres recoins, une fois qu’on a repoussé les ennemis se trouvant dans les environs. Cela donne généralement lieu à de bonnes surprises et, en plus, c’est très profitable en ce qui concerne nos finances, ce qui est une très bonne chose.
L’argent est un aspect particulièrement important dans Nightmare Reaper, car celui-ci nous permet de faire évoluer notre personnage, et ce, d’une façon délicieusement unique. En accédant au menu du jeu et en choisissant l’option de l’arbre d’évolution, on se retrouve alors dans un environnement faisant un amusant clin d’oeil au premier monde de Super Mario Bros 3. Chaque niveau est une amélioration qu’on peut acheter pour notre personnage, mais pour la débloquer, il faut passer un court niveau de type jeu de plateforme.
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L’aspect narratif de Nightmare Reaper se déploie principalement entre chaque tableau, alors que l’on y retrouve notre héroïne qui est enfermée dans ce qui semble être une lugubre chambre d’hôpital psychiatrique. Au fil des tableaux, vous lirez des documents qui vous en apprendront de plus en plus sur les circonstances qui ont mené à votre captivité, puis chaque fois que vous retournerez vous coucher, votre personnage sera plongé à nouveau dans un autre cauchemar où pulluleront les monstres.
Le premier chapitre de Nightmare Reaper a été rendu disponible en accès anticipé dès juillet 2019, tandis que le second chapitre a fait son apparition à l’Halloween 2020. Un troisième chapitre reste encore à sortir, mais on compte déjà une durée de plus d’une quinzaine d’heures dans sa forme actuelle.
J’encourage fortement les nostalgiques de vieux « first person shooters » à se laisser tenter par Nightmare Reaper, tout comme ceux et celles qui raffolent des « roguelike ». En se procurant le jeu dès maintenant, on se fait un cadeau dans le futur avec le troisième chapitre qui est à venir, mais en plus, on encourage un studio du Québec qui n’a certainement pas fini de faire parler de lui.