Luc Fortin, architecte - Transformer son milieu, un projet à la fois

Les ateliers Michel Potvin, Jonquière.

Luc Fortin, architecte originaire de Chicoutimi, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, savait dès l’adolescence quel serait son futur métier. Étant passionné par l’histoire qui se cache derrière chaque milieu, il a toujours eu l’objectif d’améliorer celui dans lequel il se trouvait.


M. Fortin étudiait au Séminaire de Chicoutimi lorsqu’il a su qu’il allait devenir architecte. Après avoir décroché son diplôme d’études collégiales en sciences pures, il est allé rejoindre ses frères et sœurs à l’Université Laval afin de compléter son baccalauréat en architecture.

« J’étais en secondaire deux lorsque j’ai découvert mon intérêt envers les dessins de maison et le design automobile. J’ai dû faire un choix entre les deux, mais j’ai opté pour l’architecture puisque cela exigeait moins de capacités mathématiques et me permettait davantage d’exploiter ma créativité », a-t-il expliqué à l’occasion d’une entrevue téléphonique avec Le Quotidien.

Au fil de ses études et des années qui ont suivies, l’architecte a accumulé les concours et les projets. Il s’est promené entre Montréal et Saguenay en plus de voyager entre les États-Unis et l’Europe pour y découvrir de nouvelles inspirations. Aujourd’hui, il est propriétaire de sa propre firme d’architecture qui est située sur la rue Racine, à Chicoutimi, et est toujours aussi passionné par son travail.

Luc Fortin, architecte originaire de Chicoutimi, savait quel serait son futur métier dès l’âge de 14 ans.

« Pour garder la flamme, il est important que je voie le rendu de mes projets. Grâce à de bons clients, j’y arrive ; cela fouette mon ardeur. Je retrouve le plaisir que j’avais lorsque j’ai fait mon choix de carrière, soit celui d’améliorer mon milieu. Je suis natif de Chicoutimi, qui est une ville magnifique, mais je me suis toujours dit qu’il y a avait certainement des façons de l’améliorer pour qu’au fil des ans, des décennies, des siècles, j’aie fait ma petite part », a mentionné M. Fortin, qui n’a jamais eu comme ambition de devenir réputé dans son milieu.

Même s’il n’a jamais été en quête de célébrité, l’architecte a remporté divers concours qui l’ont beaucoup encouragé à continuer.

Des projets diversifiés

Selon le chicoutimien, les projets raffinés et détaillés sont ceux qui sont les plus passionnants, que ce soit par le biais de l’industriel, du commercial ou du résidentiel. L’architecte a également été mandaté par la Ville de Saguenay pour offrir un service de consultation auprès des propriétaires de maisons anciennes afin de découvrir diverses façons de leur redonner la beauté d’antan.

Chalet à l'Anse-Saint-Jean. 

Même si dessiner des plans pour une construction neuve reste une part primaire du métier d’architecte, restaurer des monuments historiques, inspecter les façades de grands bâtiments ou repenser l’intérieur d’une école sont d’autres types de mandats que peut recevoir M. Fortin. « Nous avons plusieurs cordes à notre arc, c’est certain », a-t-il avoué.

Développer des maisons sur mesure pour ses clients est l’une des tâches qu’il apprécie accomplir. Selon lui, il s’agit d’un mandat qui exige beaucoup d’écoute et d’observation.

« Souvent, nous sommes appelés à travailler à des endroits merveilleux où les gens sont tombés en amour avec leurs terrains. Il y a une relation intime très sensible, on le ressent. Nous essayons donc de construire un bâtiment qui va contenir cette vie qui s’en vient. Lorsqu’une famille s’installe quelque part, nous pouvons imaginer toutes les rencontres et les joies qui s’y produiront. »

Moulin du Père-Honorat, Laterrière.
Garderie Les étoiles du parc, Chicoutimi.