Une brocante de Noël s'installe à Kénogami

Les amateurs de décorations de Noël trouveront de tout dans cette petite boutique d’objets usagés.

Une brocante de Noël s’installe dans le secteur de Kénogami, à Jonquière. Les adeptes du recyclage trouveront de tout pour décorer leur sapin, habiller leur table et peupler leur crèche à la petite boutique aménagée dans le local du Brocanteur le Saint-Frusquin.


Située dans l’ancien magasin Wellie Harvey Meubles, sur la rue du Roi-Georges, la petite boutique de Noël est le rêve de Linda Duchaine. C’est son conjoint, Chantal Gagnon, qui tient le fort lorsqu’elle est à son « vrai » travail.

Les amateurs de vintage et de la tendance kitsch seront aussi comblés avec des figurines de personnages religieux, des ensembles de vaisselle tapissée de feuilles de gui et des raquettes en babiche.

« Ma femme a toujours été passionnée de Noël. Ça fait un an et demi qu’on achète plein de décorations et d’objets de Noël usagés pour faire cette petite boutique », lance M. Gagnon, qui est brocanteur pour le plaisir.



Les décorations de Noël ne sont pas soumises aux mêmes dictats de la mode que d’autres produits. Du moins, le rouge, les motifs carreaux et les sapins demeurent tendance, année après année, facilitant ainsi la revente des produits. Les amateurs de vintage et de la tendance kitsch seront aussi comblés avec des figurines de personnages religieux, des ensembles de vaisselle tapissée de feuilles de gui et des raquettes en babiche.

Le couple de brocanteurs déniche ses trouvailles à plusieurs endroits, mais celles-ci proviennent principalement de successions.

Le couple de brocanteurs déniche ses trouvailles à plusieurs endroits, mais celles-ci proviennent principalement de successions.

« Les gens dont leur proche est décédé nous appellent pour qu’on s’occupe de vider leur maison. On paie le lot et on vide tout. On garde ensuite ce qui convient à notre magasin. Mais du stock, on en a en fou, lance M. Gagnon, en pointant son entrepôt rempli d’objets de toute sorte. Avant, on sillonnait les marchés aux puces, mais avec mes problèmes de santé, on reste plus sur place, dans la région. »

Lors du passage du Progrès, Chantal Gagnon venait de savoir que sa dernière trouvaille, une figurine, valait plus de 300$. Un coup dont il était visiblement fier.

Son magasin d’objets usagés est ouvert depuis maintenant un an et demi. Sa plus grande trouvaille ? « Difficile à dire, mais une fois, on a acheté un lot dans une maison et j’ai trouvé des pièces d’or et de l’ivoire. C’est ce qui m’a le plus marqué. »

Récemment, il a mis la main sur une figurine d’enfant datant de plusieurs dizaines d’années. Il venait tout juste de savoir qu’elle se vendait à plus de 300 $ sur Internet, lors du passage du Progrès. « Je ne pensais pas que ça valait autant que ça », lance-t-il en riant, visiblement fier de son coup.