Début d’un vaste chantier à Péribonka

Les travaux de démolition de l’hôtel de ville de Péribonka débuteront au cours des prochains jours.

Les travaux de construction de la caserne de pompiers de Péribonka, au Lac-Saint-Jean, débuteront incessamment, et ce, au même endroit où se trouve l’actuel édifice municipal, qui sera démoli. Le chantier, dont le coût s’élève à 1,5 million de dollars, représente la première phase du vaste projet de 13 millions de dollars qu’est le Chantier touristique Péribonka. Cette première étape va de l’avant alors que l’accord de principe en provenance du ministère de la Culture et des Communications se fait toujours attendre quant à la réalisation de l’Espace Péribonka.


Les travaux de démolition du bâtiment désuet, qui accueillait les locaux de la municipalité et la caserne de pompiers, débuteront au cours des prochains jours, tandis que la construction de la caserne devrait débuter le 1er juin. L’entrepreneur Unibec de Dolbeau-Mistassini assurera cette portion du projet.

La nouvelle caserne de pompiers de Péribonka s’inspirera des plans réalisés pour celle de la municipalité de Saint-Prime. « C’est certain que c’est un équipement pour Péribonka. Mais ça améliorera la couverture incendie pour l’ensemble de la MRC (de Maria-Chapdelaine). La caserne de trois portes accueillera un camion de pompier, les pinces de désincarcération pour les accidents routiers et un zodiac pour effectuer du sauvetage sur le lac Saint-Jean », explique la conseillère municipale, Guylaine Proulx.



Le conseil municipal de Péribonka a évalué la possibilité de rénover l’actuel bâtiment pour le convertir en caserne de pompiers. La transformation du bâtiment actuel, mal en point, s’avérait plus coûteuse qu’une nouvelle construction.

La planification des travaux accuse un certain retard puisque la démolition devait débuter à la mi-avril. Mme Proulx estime que les locaux seront accessibles au début du mois de novembre.

Les opérations courantes de la municipalité sont déplacées à la bibliothèque municipale pendant la durée des travaux de démolition et de construction.

Les travaux de démolition de l’hôtel de ville de Péribonka débuteront au cours des prochains jours.

Accord de principe encore attendu

La démolition de l’école Hélène-Laliberté par l’entreprise Démolition des Rivières de Lévis est ensuite prévue pour la semaine du 8 juin. Cette étape permettra la construction d’un bâtiment contigu à l’église.



« On y érigera l’Espace Péribonka, un édifice municipal, bien sûr, qui va abriter les locaux administratifs de la municipalité, ceux du Musée Louis-Hémon, ainsi que le pavillon d’accueil du musée. La collection sera redéployée dans l’église », rappelle Mme Proulx.

À l’instar de bon nombre de projets, la COVID-19 a ajouté aux retards déjà existants du chantier. L’adoption des crédits budgétaires n’a pu se concrétiser au cours des mois de mars et d’avril comme c’est habituellement le cas. La pandémie pourrait ainsi retarder la procédure jusqu’à la mi-août. Mme Proulx souligne que cette étape est requise afin d’aller de l’avant avec l’octroi de subventions.

Porte-parole du projet, Mme Proulx n’ose pas envisager l’idée que le projet sur lequel planche l’administration municipale depuis 2015 puisse ne pas être accepté.

« On est à 99,9 % certains. On nous dit que c’est le dossier prioritaire. La ministre de la Culture le veut, on a l’appui de la ministre (Andrée) Laforest dans la région et bien sûr de notre députée Nancy Guillemette, qui travaille très fort », affirme-t-elle.

La conseillère municipale rappelle que le Chantier touristique Péribonka dépasse la limite de la localité de 500 habitants. La municipalité de Péribonka fournira près de 2,3 millions de dollars. Un montant similaire est attendu de la part du ministère de la Culture et des Communications du Québec. En plus, la MRC de Maria-Chapdelaine y injectera 800 000 $ alors que 500 000 $ proviendront du Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR).

Comme Guylaine Proulx le rappelle, en plus des deux nouvelles constructions, le projet permet d’assurer la pérennité de l’église et du Musée Louis-Hémon tout en bonifiant l’offre culturelle dans ce secteur du Lac-Saint-Jean.