Lysanne Richard aimerait plonger au Saguenay

Lysanne Richard aimerait plonger prochainement au Saguenay. Elle a déjà entamé les démarches en ce sens et identifié le fjord du Saguenay comme site idéal.

« Mon plus grand rêve, ce serait de développer quelque chose au Saguenay, étant donné que je viens de là. »


Si l’occasion se présente, la plongeuse de haut vol Lysanne Richard adorerait se produire dans sa région natale, a-t-elle insisté à la fin d’une entrevue en direct présentée sur la page Facebook du Quotidien. Elle a même déjà ciblé le fjord du Saguenay comme site potentiel, précisant que la température de l’eau, même en été, représenterait un défi.

« On mijote ça et je suis en communication avec Pierre Lavoie qui a envie de m’aider avec ce projet-là. Je pense qu’on va trouver un endroit et on risque de faire quelque chose dès cet été parce qu’on a le temps », annonce Lysanne Richard en parlant de son intérêt à se produire au Québec pendant la pause forcée des activités de la Série mondiale Red Bull.

« Ça fait partie du défi. On aime ça changer le visuel et essayer un nouvel endroit. Chaque fois, c’est un accomplissement », avance la Saguenéenne qui a également identifié un endroit en Beauce.

Une compétition internationale est également dans les plans à moyen terme, qui se déroulerait au Parc olympique de Montréal, où a été installée récemment une plateforme de 20 mètres qui permettra, selon Lysanne Richard, de grandement développer le sport au Canada, mais également ailleurs avec la tenue de camps d’entraînement.

« Ce serait vraiment génial », lance-t-elle avec enthousiasme sur la compétition internationale.

« Tout mon monde pourrait venir m’encourager. J’ai la chance d’avoir développé des partenariats avec des entreprises québécoises et ce serait une visibilité directement pour elles. Pour les médias, il y aurait encore plus d’engouement parce que ce serait plus facile de se déplacer également », reprend celle qui est également le sujet d’une biographie autorisée présentement en écriture.

Pendant l’entretien de près d’une heure, Lysanne Richard a abordé toutes sortes de sujets, de son passé d’artiste de cirque à son horaire en voyage, en passant par la sensation sur la plateforme avant de prendre son envol. L’un des sujets qui lui tiennent le plus à coeur sont les Jeux olympiques. Si elle a appris cette semaine que le report des jeux d’été de Tokyo en 2021 ne permettra pas d’inclure le plongeon haut vol, « ça regarde très très bien pour 2024 Paris ».

Elle mentionne que la légende du sport, le Britannique Gary Hunt, demeure à Paris depuis de nombreuses années et est maintenant citoyen français, ce qui pourrait aider une conclusion positive.

« Ça va être un beau wow. Il y a encore beaucoup de gens qui ne connaissent pas le sport. Suffit de trois secondes pour aimer ce sport. Il faut juste le voir une fois. On n’a pas besoin d’être connaisseur pour apprécier. Certains sports, il faut connaître c’est quoi. Quand on voit quelqu’un se jeter de si haut, on a peur pour lui et il fait des manoeuvres impressionnantes, en général les gens dès qu’ils ont vu une fois, ils deviennent accros et aiment ça. Je pense qu’on aurait une belle visibilité aux Jeux olympiques et la foule apprécierait », avance Lysanne Richard, soulignant le travail de la Fédération internationale de natation (FINA) dans ce dossier, notant que les prochaines années permettront également de développer plus de femmes sur le circuit international.

Bien entendu, elle voudrait faire partie de cette première aventure olympique pour sa discipline, mais à bientôt 39 ans, elle ne regarde pas aussi loin pour le moment.

« C’est sûr que j’aimerais ça. Je pense qu’il va falloir prendre une journée à la fois. Je suis déjà vraiment chanceuse d’être encore de ce calibre à mon âge, de convenir Lysanne Richard. C’est sûr que ça me tente depuis le début. C’était aussi une des raisons pour m’investir autant dans ce sport. On va voir. On va vivre une étape à la fois, une saison à la fois. »

Si ce n’est pas comme athlète, elle fera tout pour vivre ce moment sur place après tant d’années d’attente et de démarches. « Je pense que j’ai fait ma part pour le développement du sport au pays et qu’il y aurait moyen de m’impliquer autrement », estime l’athlète, qui espère reprendre le collier lors de la seule compétition toujours à l’horaire, en novembre, en Australie.