« Cette nouvelle était attendue, nous ne sommes pas surpris étant donné la situation mondiale. Ça fait aussi du bien de savoir, car dans les dernières semaines, il était difficile de se préparer pour différentes possibilités et aussi il était inquiétant de s’imaginer allez compétition à 22 mètres de haut, sans peut-être avoir eu la chance de reprendre un entraînement régulier de préparation physique et de plongeon dans les installations habituelles assez longtemps avant la compétition », a-t-elle exprimé dans un échange par textos quelques heures après que la nouvelle soit tombée.
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Les organisateurs gardent tout de même espoir de pouvoir présenter un événement en novembre, à Sydney, en Australie.
« Le plongeon demeure ma passion et fera partie de mes plans et cette pause de compétition sera probablement bénéfique pour mon corps, puis me permettra de développer d’autres projets. Ça va aussi faire du bien à l’esprit de sortir du mode ‘‘performance’’ pour quelques semaines », fait valoir l’athlète originaire de Jonquière qui avait décroché le bronze au terme de la dernière saison, ce qui lui a donné la deuxième place au classement mondial de la Fédération internationale de natation (FINA).
Pour les prochaines semaines, Lysanne Richard va poursuivre le plan d’entraînement établi avec ses entraîneurs, mais de manière un peu moins intensive, ce qui va du même coup lui permettre d’avancer des projets parallèles et passer du temps avec ses trois enfants.
« J’ai encore des offres de spectacles de plongeon sur la table, mais il est encore incertain si ces contrats pourront avoir lieu ou non. J’ai aussi un projet de développer un centre d’entraînement dans un lieu dans la nature en Beauce depuis quelques années. Je suis en communication avec le propriétaire de l’endroit, mais je n’avais jamais eu le temps de m’investir assez dans le projet pour rendre le tout possible. Probablement que j’aurai le temps dans les prochains mois et cela pourrait s’avérer une belle option pour continuer à plonger, surtout si nous n’avons pas accès aux installations habituelles pour encore un bout de temps. Je vais aussi, via ce même endroit, développer des projets de tournages et autres pour essayer de poursuivre ma relation avec certains commanditaires qui s’attendaient à avoir la visibilité offerte par le réseau de compétition. J’ai deux projets médiatiques qui risquent de voir le jour prochainement aussi, puis je suis encore investie dans le coaching en ligne et dans le développement de la méthode extensa via de nouvelles formations prochainement », détaille la plongeuse de 38 ans qui ajustera son horaire avec son entraînement en temps et lieu.