Le calcul a permis d’établir que 14,68 tonnes de CO2 sont émises annuellement par le bureau de la députée caquiste. Ainsi, 105 arbres devront être plantés pour atteindre la compensation carbone, soit pour retirer l’équivalent des émissions de gaz à effet de serre de l’atmosphère.
La Chaire en éco-conseil de l’Université du Québec à Chicoutimi, Carbone boréal, qui est un partenaire de l’entreprise québécoise, assure la plantation des arbres qui est réalisée sur des terres du domaine public de la forêt boréale au nord du Lac-Saint-Jean.
Un processus de vérification est mis en place alors que les plantations et les séquestrations de CO2 avancées par Carboneutre Québec sont validées par le Bureau de normalisation du Québec.
Les déplacements entre Roberval et Québec effectués par la députée Nancy Guillemette, les déplacements des trois autres employés, le type de véhicules conduits ainsi que l’utilisation des appareils électroniques tels que cellulaires, ordinateurs et imprimantes sont considérés dans l’évaluation des émissions de gaz à effets de serre.
La députée Nancy Guillemette est la deuxième à avoir complété le processus en collaboration avec Carboneutre Québec après la députée libérale Dominique Anglade.
« On est fier de ça. Ça représente bien les valeurs de l’équipe au bureau », a confié la directrice du bureau de Nancy Guillemette, Caroline Bergeron.
Des discussions sont en cours entre Carboneutre Québec et d’autres députés provinciaux afin de compléter le même processus.
« Ce ne sera pas une surprise de vous annoncer que nous aimerions bien que chaque député prenne cette décision écoresponsable. Tous nos clients, individus ou entreprises ont un réel impact dans la lutte aux changements climatiques », a mentionné le président de Carboneutre Québec, Mathieu Comtois.
Contactée par Le Quotidien, l’équipe du député de Lac-Saint-Jean, Éric Girard, a confirmé avoir entamé les démarches afin d’obtenir la certification carboneutre.