Après le Machu Picchu, l’Everest pour l'adepte de marathons Jeff Gagnon

Jeff Gagnon a complété le Marathon de la Grande Muraille de Chine en 2016. Il s’attaquera en mai prochain au Marathon du mont Everest, considéré comme le troisième plus difficile au monde.

Grand adepte des marathons, le Robervalois Jeff Gagnon poursuivra sa tournée des événements les plus prestigieux au monde en mai avec une participation au Marathon du mont Everest, considéré comme le troisième plus difficile au monde. Il profitera de l’occasion pour amasser des fonds pour des causes dédiées à la jeunesse, sa principale motivation.


Jeff Gagnon n’en sera pas à sa première aventure dans des conditions pour le moins particulières. En 2016, il a participé à un marathon sur la Grande Muraille de Chine et en 2018, il s’est attaqué avec succès à l’épreuve du genre considérée comme la plus difficile au monde, celle du Machu Picchu, au Pérou.

« Je ne peux pas connaître plus difficile que le Machu Picchu, où j’ai vraiment atteint mes limites. Ce qui va m’encourager, c’est que c’est un parcours en descente (de 5364 à 3446 mètres). Bien sûr, il y a de la neige. C’est un peu un parcours de cross-country, mais c’est ce qu’on appelle de la neige éternelle. J’ai vu des photos et je m’attends à courir en shorts. La température atteint 20 degrés Celsius durant la journée, mais pendant la nuit, ça peut descendre jusqu’à -10 », précise d’entrée de jeu Jeff Gagnon, qui fera partie de la centaine de participants, lui qui a fait appel à une agence américaine pour tout organiser.



La particularité du Marathon de l’Everest est de se rendre au camp de base pour l’épreuve de 42 kilomètres, un parcours de 69 kilomètres à partir de Katmandou, qui prendra 11 jours afin que les participants puissent s’adapter à l’altitude. « Ce n’est pas de l’alpinisme. C’est en sentier. C’est du trekking et de l’escalade », explique-t-il.

« On n’est pas certains. C’est vraiment le corps qui décide si ça passe, s’il est capable de s’habituer à l’altitude. Ça dépend de la physionomie de chaque personne. Je n’avais pas eu de problèmes au Pérou, sauf ceux normaux lors des premiers jours et heureusement, c’est arrivé dans ma chambre d’hôtel pendant la nuit. Ce n’est jamais arrivé pendant le marathon », raconte-t-il, avouant avoir vécu cinq heures d’enfer à ce moment.

20 jours au Népal

Même s’il passera 20 jours et 19 nuits au Népal, Jeff Gagnon n’aura donc pas beaucoup de temps pour faire du tourisme. Après une seule journée de repos à la suite d’un vol de 18 heures, le périple vers le camp de base de l’Everest débutera en vue du marathon le 29 mai. Le retour à Katmandou se fera dès le lendemain, où se tiendra un souper de célébration et de remise des médailles. Le départ pour tout le monde se fera le 3 juin. « Ça ne donne pas beaucoup de temps, disons », convient-il.

Organisé depuis 2003, le Marathon de l’Everest se tient dans l’une des deux périodes restreintes d’accès au mont Everest pendant l’année. Le reste du temps, la montagne est considérée trop dangereuse en raison des avalanches, des tempêtes et du froid.



Causes

Avantageusement connu au sein de la communauté de Roberval, Jeff Gagnon fait d’une pierre deux coups en supportant deux organismes dédiés à la jeunesse, soit la Fondation pour l’enfance et la jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean 02, qui gère notamment les centres jeunesse de la région, ainsi que la Fondation de la Cité étudiante de Roberval, qui vient en aide financièrement et matériellement aux familles dans le besoin.

Ce graphique montre le dénivelé de l’épreuve qui sera en descente, partant de 5364 à 3446 mètres.

« Les organismes qui touchent les enfants, ça me tient à coeur et c’est ma principale source de motivation », fait-il valoir, précisant qu’il défraie les dépenses reliées à son voyage afin d’amasser un maximum d’argent pour les deux causes. Il s’est également associé avec des gens d’affaires locaux, soit Éric Guay et Nadyne Paquette (Bistro Bar 679), Marie-Ève Blackburn (Draveur Cookerie & Bar) et Sylvain Leclerc (Le P’tit Bar).