MATANE – Propulsée par le Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ) et soutenue par 62 partenaires du Collectif pour une forêt durable, la campagne «Une forêt de possibilités» passe d’une durée de trois à cinq ans.
Actuellement à sa troisième année, cette campagne sans précédent présentera de nouveaux concepts publicitaires pour la presse écrite et pour le Web, mais également de nouvelles capsules télévisées visant à démontrer le potentiel diversifié et durable du secteur forestier dans un contexte où l’environnement et les changements climatiques occupent l’avant-scène.
«Quand on a commencé cette campagne-là, il y a trois ans, pour mettre en valeur la forêt du Québec, on avait certaines prétentions qui, aujourd’hui, se confirment de plus en plus, mentionne le président-directeur général du CIFQ, Denis Lebel. On voit la tendance mondiale: il se plante pour des milliards$ d’arbres un peu partout. Notre stratégie repose sur le concept que la forêt est le meilleur outil pour combattre les changements climatiques.»
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Fort des échos entendus depuis le début de la campagne, le pdg du Conseil considère que c’est un pas dans la bonne direction. Il estime que les résultats récoltés par «Une forêt de possibilités» sont, à ce jour, très positifs. Par conséquent, les 62 partenaires du collectif encouragent le CIFQ à continuer à véhiculer le message qu’une saine gestion de la forêt est gagnante pour le Québec. «On récolte toute la matière autour de l’arbre, souligne M. Lebel. On l’utilise à 100%. On parle de déforestation partout dans le monde. Au Québec, on plante plus d’arbres qu’on en récolte! C’est exactement le message qu’on doit passer encore et encore.»
«On continue à travailler avec les gouvernements provincial, fédéral et municipaux, continue-t-il. Le gouvernement du Québec est très sensible à ce qu’on fait. Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs est partenaire avec nous dans cette aventure. On va définitivement continuer à sensibiliser la population au bienfait de la forêt.»
Denis Lebel croit qu’il se produit un éveil de conscience chez les Québécois par rapport à la forêt. «Ça commence, mais on est loin de la coupe aux lèvres, estime-t-il toutefois. On sait qu’on part de loin. […] C’est capital et tellement important de comprendre qu’on a de saines pratiques. Et c’est vérifiable. Récolter du bois, ce n’est pas nuire à notre environnement. Une forêt dont les arbres sont matures devient plus dangereuse pour les feux de forêt. Ceux-ci émettent énormément de CO2. On va continuer à passer le message autant télévisuellement parlant que par les médias écrits. […] C’est important d’être dans toutes les régions forestières du Québec.»
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PRODUITS FORESTIERS AU QUÉBEC
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10,8 milliards$ d’exportations
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