Taxibus d'Alma: plus de 31 000 courses en six mois

Jocelyn Fradette, président de Taxibus et conseiller municipal, pose en compagnie du copropriétaire de Taxi Naudville, Pierre Gagnon.

La progression est encore au rendez-vous pour le transport collectif Taxibus d’Alma alors que 31 679 déplacements ont été réalisés depuis le début de l’année. Les six premiers mois de 2019 laissent présager une augmentation du service offert depuis six ans.


Selon le président du comité Jocelyn Fradette, la prolongation des heures de service, en vigueur depuis quelques semaines, devrait se solder en une hausse davantage marquée. Le service a permis 45 957 déplacements en 2016, 58 344 en 2017 et 61 602 en 2018.

Un total de 559 cartes mensuelles ont été émises alors que 12 550 courses ont été payées à la pièce depuis le début de l’année 2019. Les données fournies par le comité Taxibus ne comprennent pas la période des heures de service prolongées. L’unique diminution est observable au niveau des courses payées à la pièce et s’explique par la hausse du nombre de cartes mensuelles émises.

Les 31 679 courses ont été faites à bord de 11 861 transports en taxi. Le conseiller municipal Jocelyn Fradette se réjouit du taux d’occupation des taxis, qui se chiffre à 2,67 personnes par taxi. Le ratio de personnes par voiture est stable depuis 2017.

Plus de 1200 personnes sont membres du service de transport en commun assuré par la dizaine de véhicules de Taxi Naudville. Celui-ci nécessite un budget d’exploitation annuel d’environ 600 000 $ provenant de la ville (275 000 $), du gouvernement (125 000 $) et des utilisateurs (200 000 $).

« C’est le moyen de déplacement de beaucoup de jeunes pour leur emploi d’été. Le jeune se crée une autonomie. C’est également apprécié des aînés. Il s’agit, pour eux, d’une sécurité. Taxibus leur permet de faire des commissions et des visites », explique M. Fradette.

Plus de 400 bornes Taxibus sont placées sur le territoire d’Alma. Une mise à jour de la carte sera faite dans un avenir rapproché.

Celui-ci souligne que des familles se sont même départies d’un deuxième véhicule en optant pour le service de transport en commun.

Le conseiller municipal ne s’en cache pas : il espère que tous les citoyens d’Alma deviennent membres du service. « Chaque citoyen devrait l’avoir. Ça coûte 10 $ et c’est réglé pour un an. On peut l’utiliser pour toutes sortes de raisons : quand l’auto ne démarre pas, après un 5 à 7 ou lors d’un imprévu », souligne-t-il.

Même en dehors d’Alma

Le président du comité rappelle que le service de transport collectif peut aussi être utilisé par les résidants de municipalités avoisinantes. Dans ce cas, le tarif régulier d’une course en taxi s’arrête à la première borne rencontrée sur le territoire almatois. À partir de ce moment, le montant d’une course de Taxibus – de 4 $ ou de 5 $ – est ajouté.

Le service Taxibus est en fonction du lundi au vendredi, de 6 h 30 à 18 h et de 7 h 30 à 18 h 00, dans le quartier Saint-Coeur-de-Marie. Le service est prolongé jusqu’à 21 h 30 le jeudi et le vendredi. Les usagers peuvent également en profiter la fin de semaine, de 7 h 30 à 17 h 30.

Créé en 2013, le service compte maintenant plus de 400 bornes. Une mise à jour des bornes en fonction sera faite dans un avenir rapproché.

Réservation en ligne

Depuis quelques semaines, grâce à un investissement de 10 000 $ de la Ville d’Alma, les usagers peuvent réserver leur passage en ligne. Cet ajout au service téléphonique est déjà très populaire. « On sentait que les gens voulaient l’utiliser. Dès l’annonce, on recevait beaucoup d’appels en ce sens. Les gens avaient hâte de l’utiliser », souligne la conseillère en communication de l’administration municipale, Claudia Madore. Celle-ci tient à se faire rassurante en rappelant que la réservation par téléphone, qui doit être faite une heure à l’avance, n’est pas appelée à disparaître.

Plus de 1200 personnes sont membres du service TaxiBus, qui existe depuis six ans.

La suite logique du service de transport collectif devrait être la possibilité de réserver via une application. Questionné à ce sujet, Jocelyn Fradette assure que le comité garde l’oeil ouvert pour voir ce qui existe dans le domaine.