Même si la marionnette est un art millénaire, on y retrouve les artistes parmi les plus créatifs, raconte en entrevue Benoît Lagrandeur, le directeur général du FIAMS.
« C’est peut-être la forme de théâtre qui est le plus à l’avant-garde. L’art de la marionnette a été le premier à amalgamer différents médiums. »
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Son collègue, le codirecteur artistique de l’événement, Dany Lefrançois, explique que les nouvelles technologies prennent une place importante dans plusieurs productions qui seront montrées en juillet.
« On se plaît à mettre ça de l’avant. Le public va être très surpris de voir les différentes formes qu’on a à lui offrir », laisse-t-il tomber.
Le public saguenéen démontre d’ailleurs une belle ouverture d’esprit, pensent-ils.
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« La marionnette est ancrée dans le patrimoine de la ville. Ça fait trente ans que le festival existe. Il y a un public qui s’est développé et qui nous attend, chaque deux ans. De sauter une année, ça crée une espèce de frénésie particulière », précise Dany Lefrançois.
Le FIAMS tente à nouveau de trouver un équilibre entre les spectacles locaux et internationaux, entre les spectacles gratuits et payants, qui sont conçus tant pour les adultes que pour les familles. Dany Lefrançois illustre l’étendue de cette programmation ; elle comprend des productions de 15 pays différents.
« C’est un festival qui a une envergure internationale, indique-t-il. Pour nous, c’est comme une main tendue entre les peuples. Le premier spectacle, qui démarre le festival, est un spectacle de marionnettes géantes qui vont déambuler dans la ville et qui viennent de l’Afrique. On va d’ailleurs les revoir à plusieurs reprises pendant le festival. »
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Parmi les événements qui sortent du lot, on remarque la visite rare d’un spectacle chinois, Histoires de Chine.
« C’est un spectacle d’ombres traditionnelles chinoises. Les spectateurs vont pouvoir découvrir ça et vivre une expérience culturelle unique », précise Dany Lefrançois, qui ajoute que le FIAMS reçoit cette année plusieurs productions qui viennent d’Amérique latine.
Productions régionales
La 15e édition du FIAMS laisse un bel espace aux créateurs du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Le Théâtre CRI présente, en première mondiale, Aisselles et bretelles. La Tortue noire, en coproduction avec La Rubrique, offrira à nouveau au public régional Ogre, une pièce écrite par Larry Tremblay.
Le Théâtre à Bout Portant fait quant à lui partie de la programmation extérieure et présentera un spectacle qui s’adresse aux enfants de 6 ans et plus, intitulé Sortie de secours.
Pour la première fois de son histoire, le FIAMS investira des lieux insolites pour présenter de courts spectacles gratuits. Les sentiers pédestres du mont Jacob, l’église Saint-Dominique et quelques commerces de Jonquière, comme la pâtisserie Vite des pêchés et le fleuriste Garçons d’honneur, deviendront des salles temporaires pour des spectacles pour les adultes et les enfants.
Pendant la durée du festival, le FIAMS engage près d’une trentaine de personnes. Les organisateurs sont à la recherche d’environ 150 bénévoles pour le bon déroulement de l’événement.