Lors de l’annonce de la subvention sur deux ans, à l’occasion d’une soirée mondaine le 5 mars à Montréal, le prince Albert II de Monaco a reçu les certificats d’adoption de deux bélugas du Saint-Laurent, Samakwan et Uapamek.
Comme l’indique le communiqué du GREMM publié sur son site Internet mercredi soir, la subvention finance un projet de recherche novateur sur les bélugas du Saint-Laurent appelé « Un carnet de santé pour les bélugas ».
« La Fondation Prince Albert II de Monaco (Canada) est heureuse de poursuivre l’engagement du prince envers la protection de la biodiversité. Le béluga du Saint-Laurent est emblématique du pays et tous les efforts doivent être mis pour mieux les comprendre », a déclaré Diane Vachon, la présidente de la fondation.
Le nouveau projet lancé par le GREMM lie pour la première fois diverses mesures de condition physique, physiologique, toxicologique et génétique à l’histoire d’individus photo-identifiés et suivis depuis plusieurs décennies. Le projet d’une durée de trois ans devrait permettre d’identifier et de mieux comprendre les facteurs limitant le rétablissement des bélugas du Saint-Laurent, une population en voie de disparition.
« Ce soutien majeur nous permet de réaliser un projet audacieux, qui nous permettra des avancées nécessaires pour la conservation des bélugas du Saint-Laurent », a fait savoir Robert Michaud, directeur scientifique du GREMM.
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La fondation a pour but de recueillir et remettre des fonds à des donateurs reconnus, en particulier à des organismes de bienfaisance qui présentent des solutions innovantes en matière de gestion durable et équitable des ressources naturelles de la planète ou qui œuvrent dans les domaines de prévention des changements climatiques, de la biodiversité et des océans.
Autre projet de 1 M $
Il s’agissait de la deuxième annonce d’importance du GREMM, car un nouveau projet de recherche multidisciplinaire se penchera durant les cinq prochaines années à tenter de vérifier une hypothèse, comme quoi la contamination nuit à la santé du béluga et à sa capacité à se reproduire. Pour le réaliser, Pêches et Océans Canada et le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie offrent un financement de près d’un million de dollars. Ce projet réunira des chercheurs de quatre universités au Canada. Ainsi, le chercheur Jonathan Verreault de l’UQAM et ses collaborateurs cibleront plusieurs nouveaux contaminants n’ayant jamais fait l’objet d’un suivi dans cette population et qui pourraient représenter un risque pour la santé des quelque 800 bélugas restants.