« La maladie est différente pour tout le monde. Les symptômes changent et son évolution aussi, mais il est démontré que l’exercice physique et mental a tendance à ralentir sa progression », explique-t-il lors de son passage à Saguenay samedi soir.
Il a commencé son périple il y a près d’une semaine à Val-D’or et parcourt en moyenne une centaine de kilomètres par jour. Il terminera son chemin à Saint-Sauveur à la mi-septembre. M. Guérin a toujours été amateur de cyclisme, même avant d’être diagnostiqué à l’âge de 50 ans. Aujourd’hui, à l’aube de la soixantaine, il est serein et tient à partager avec le Québec en entier que la vie ne s’arrête pas avec un tel diagnostic.
« C’est le travail que l’organisme Entraidons-nous fait. C’est certain que c’est difficile. C’est un coup de massue dans le front, mais l’espoir subsiste. »
Entraidons-Nous est un organisme à but non lucratif dont fait partie M. Guérin. Ce sont trois femmes qui ont été diagnostiquées avec la maladie avant la cinquantaine qui ont décidé de créer un groupe de soutien et de sensibilisation pour démystifier le Parkinson précoce. « On pense souvent que c’est une maladie de vieux, mais ça peut toucher tout le monde », ajoute le cycliste.
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Avec le support de l’organisme régional, Parkinson Saguenay-Lac-Saint-Jean, l’arrivée de M. Guérin a été soulignée au vieux port de Chicoutimi. La présidente, Lyne Tremblay a invité les membres de son organisme à venir rencontrer l’homme qui va parcourir un peu plus de 2000 km en un mois. « On encourage nos membres à faire la même chose, à rester actifs. On fait beaucoup d’activité afin de les aider aussi, pour les sortir de la solitude que la maladie entraine parfois », explique Lyne Tremblay.
Marcher pour la recherche
Parkinson Saguenay-Lac-Saint-Jean organise une marche le 9 septembre à la zone portuaire de Chicoutimi afin de récolter des fonds pour financer la recherche sur la maladie dégénérative. « Bien qu’il n’y a pas de remède encore, la recherche est bel et bien vivante et l’espoir reste. Il y a des avancées et il ne faut pas arrêter », mentionne Mme Tremblay.