« Comme j’ai pris ma retraite au printemps, en tant qu’enseignant en musique au Collège d’Alma, c’est Bruno Chabot qui me remplacera au sein de l’Harmonie. Il sera d’ailleurs présent dans la deuxième partie du spectacle, tout comme Michel Tremblay, qui soumettra l’une de ses compositions », a précisé le percussionniste mardi, lors d’une entrevue accordée au Progrès.
S’il laisse filtrer de l’émotion relativement à ce rendez-vous intitulé Bonne fête Alma, c’est moins à propos de ce qu’il signifie pour lui qu’en raison de la nature du programme. Dans la première moitié du concert, en effet, le public découvrira trois œuvres composées par des musiciens professionnels ayant été formés au collège. Chacun, à sa manière, a essayé d’évoquer une facette de la ville qui l’a accueilli jadis en tant qu’étudiant.
L’un d’eux est Dominic Laprise, auteur de la trame sonore de La Fabuleuse histoire d’un Royaume. Il y a également Thierry Simard, qui a créé notamment des musiques de film, ainsi que Denis Gagnon. « Ils ont produit des pièces de six à neuf minutes, des œuvres assez importantes qui représentent Alma. C’est de la musique d’harmonie très mélodique, très accessible », décrit Robert Pelletier.
Après la pause, des airs de Noël côtoieront des titres aussi familiers que Le Danube bleu, de Johann Strauss, de même que la Suite no. 2 de Holst. C’est là, aussi, qu’on verra apparaître Argutie, la nouveauté proposée par Michel Tremblay, que son camarade considère comme l’un des piliers de l’Harmonie Transison.
D’autres vétérans seront présents, ce jour-là, et pas juste sur la scène. On a en effet invité des anciens membres de la formation, née il y a 26 ans, à assister à cet événement. « Les pionniers de l’enseignement de la musique au Lac-Saint-Jean sont également attendus. Ce sera la fête de la musique à Alma », anticipe Robert Pelletier, qui ajoute que les billets sont disponibles au coût de 10 $ (adultes) et 5 $ (étudiants).
Il se montre d’autant plus enthousiaste que l’ensemble qu’il a dirigé si longtemps se porte bien. Les effectifs, qui comprennent des membres de la communauté, ainsi que des étudiants du collège, sont relativement stables. Ils donnent deux concerts par année, un aux Fêtes et l’autre au printemps, scellant ainsi le partenariat noué entre l’institution d’enseignement et le Service des loisirs de la municipalité.