Après avoir voyagé un peu partout au Québec et avant de partir pour New York, l’exposition Thérèse de Lisieux ou la brûlure d’Amour effectue un arrêt de quelques jours à l’église située à Arvida.
Vingt-six tableaux retracent le parcours de Thérèse de Lisieux. L’exposition présentée par la Fondation Ste-Thérèse-de-Lisieux, en collaboration avec l’Association Les Amis de Thérèse et du Carmel de Lisieux en France, présente notamment sa vie familiale, ses parents, ses soeurs, ses frères spirituels, sa vision du visage du Christ et plusieurs autres aspects encore.
Décédée en 1897 à l’âge de 24 ans seulement, celle qui n’a réalisé aucun miracle a laissé sa marque chez les catholiques.
« Elle a marqué l’histoire de l’Église. Elle a amené une nouvelle façon de voir et de vivre la vie chrétienne. Beaucoup de gens étaient prisonniers de la peur de se retrouver en enfer. Elle a changé ce visage et a amené l’image d’un Dieu miséricordieux qui pardonne les péchés », affirme l’abbé Réjean Lessard, recteur du Sanctuaire diocésain Ste-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus de Beauport.
« Dans ses manuscrits, elle a révélé un message d’espérance, d’ouverture. Elle n’a pas étudié la Bible, elle est morte à seulement 24 ans, mais elle avait une compréhension incroyable. Pour elle, tout passait dans les petites actions quotidiennes. Elle a aussi dit « Je passerai mon ciel à faire du bien sur Terre ». »
Elle nous a donné un chemin de simplicité, en même temps très puissant, pour aller à la rencontre de Dieu. Elle répond à un besoin des croyants qui cherchent un Dieu tendre et pas lointain. Elle est à la portée de tout le monde, ce qui explique sans doute sa grande popularité dans le monde chrétien.
Un chemin de simplicité
Mgr André Rivest, évêque du diocèse, se réjouit de la présence de l’exposition. « Elle nous a donné un chemin de simplicité, en même temps très puissant, pour aller à la rencontre de Dieu. Elle répond à un besoin des croyants qui cherchent un Dieu tendre et pas lointain. Elle est à la portée de tout le monde, ce qui explique sans doute sa grande popularité dans le monde chrétien », estime-t-il.
Le maire Jean Tremblay n’est pas peu fier d’accueillir l’exposition dans sa ville. « C’est non seulement ma ville, mais aussi ma paroisse. Je suis né ici. C’est ici que j’ai fait ma première communion et ma confirmation », souligne-t-il.
Depuis un an et demi, le maire agit d’ailleurs à titre de président d’honneur de la Fondation Sainte-Thérèse de Lisieux de Beauport. « On travaille pour que le sanctuaire diocésain dédié à Ste-Thérèse devienne un sanctuaire national », explique-t-il.
C’est donc dire que Jean Tremblay est convaincu de l’importance de l’oeuvre de Thérèse de Lisieux dans l’Église. « Il faut la faire connaître. L’exposition va mettre les gens en appétit et leur donner le goût de lire Histoire d’une âme, son manuscrit traduit dans toutes les langues possibles, dont 50 millions de copies ont été vendues dans le monde. C’est la plus grande sainte après St-Paul. Elle a transformé le monde même si elle n’a fait aucun geste, qu’elle est entrée au monastère à 15 ans et qu’elle est morte à 24 ans », affirme Jean Tremblay. « C’est une des quatre femmes docteures de l’église. Depuis 1897, il n’y a pas un pape qui ne s’inspire pas de sa vie et 2000 églises dans le monde ont une statue de Ste-Thérèse. C’est une voix nouvelle, c’est l’avenir. »