L'événement s'est tenu dans le hall d'entrée du pavillon Gérard-Arguin en présence notamment du député de Jonquière, Sylvain Gaudreault, et du conseiller municipal Réjean Hudon, sans oublier évidemment les responsables des deux maisons d'enseignement directement impliquées, soit l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) et le Cégep de Jonquière.
« C'est fort brillant et unique au Québec. Je suis persuadé que nous aurons d'excellents résultats », a lancé d'entrée de jeu le directeur général du cégep, Raynald Thibeault, en parlant de la collaboration avec l'UQAC.
« Ça envoie un message de réciprocité qui est très fort, a poursuivi Stéphane Allaire, doyen de la recherche et de la création à l'UQAC. La complémentarité des compétences va être un atout. »
Fondée en 2008
La chaire VISAJ a été fondée en 2008 par le sociogéographe Michel Perron, avec une idée qui avait germé quatre ans plus tôt. « J'ai travaillé avec chacune (des trois titulaires). Je suis absolument convaincu que vous allez ensemble mener VISAJ à des sommets prometteurs. Passer le flambeau est un geste symbolique dont il faut saisir le sens et poser avec humilité et confiance. Il faut savoir assurer l'avenir de son travail », a conclu Michel Perron, en indiquant qu'il s'agissait peut-être d'une de ses dernières occasions de s'adresser à ses collègues et aux médias dans un tel événement. Il demeure comme professeur associé à l'UQAC et est impliqué dans le projet CartoJeunes, une nouvelle plateforme Web de cartographie des indicateurs scolaires.
Trois titulaires
Les trois nouvelles titulaires sont en poste depuis le 21 septembre dernier.
Marie-Christine Brault est professeure de sociologie au Département des sciences humaines et sociales à l'UQAC. Elle a développé une expertise combinée en sociologie de la santé, de l'éducation et de la jeunesse. « Nous nous sommes associées pour assurer la transition de VISAJ et y apporter nos couleurs », a-t-elle d'abord expliqué.
Ensuite, Marie-Ève Blackburn est chercheuse en sciences humaines à ÉCOBES au Cégep de Jonquière depuis plus de 14 ans. Elle s'intéresse notamment à l'image corporelle, aux aspirations scolaires et professionnelles ainsi qu'aux conditions de vie de la jeunesse. « Nous sommes convaincues que la chaire VISAJ a permis à la région de devenir un chef de file dans la recherche sur les jeunes. Elle permet également de développer une culture de la recherche au collégial », a-t-elle mentionné.
Finalement, Jacinthe Dion est professeure agrégée en psychologie clinique et développementale auprès des enfants et des adolescents, au module de psychologie dans le Département des sciences de la santé de l'UQAC. Elle a développé une solide expertise portant sur l'adaptation psychosociale des jeunes et des peuples autochtones à la suite d'événements tels que l'agression sexuelle. « Le défi à relever est de trouver du financement à long terme », a mentionné la chercheuse, en assurant que leur modèle de gestion à trois allait leur permettre d'aller plus loin. Elle avait auparavant indiqué que leurs recherches allaient notamment mettre l'emphase sur les aspects positifs des jeunes.