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Le festival CinéDrones s'est tenu pour une première fois en sol canadien samedi. Après une première édition à Bordeaux en 2015, Alma a offert le pendant québécois de l'événement qui a été fondé par la compagnie française Bordeaux Technowest.
Organisé par le Centre d'excellence sur les drones (CED), l'événement qui se tenait à l'Hôtel Universel d'Alma sous le thème «Quand le drone devient un art» a permis aux visiteurs de visionner des films de drone et de participer à diverses activités afin d'en apprendre plus sur le sujet.
Une quinzaine d'exposants de partout au Québec étaient réunis pour informer et répondre aux questions du public.
«On a reçu environ 500 personnes pour notre première édition. Notre objectif consistait à mettre en lumière les cinéastes. La salle était plus que pleine, on a présenté des images avec des prises de vue exceptionnelles. Notre objectif est atteint», assure Maryanne Guénette, coordonnatrice aux communications et à l'administration de l'aéroport d'Alma.
«On souhaitait sensibiliser les gens à l'importance de bien connaître les règlements, vulgariser le côté plus technique et se faire connaître. C'est mission accomplie. On a vu plusieurs enfants avec les yeux grands comme ça. C'est la relève.»
Une salle remplie
La projection de films a notamment attiré bon nombre de visiteurs. «La salle du cinéma du Complexe Jean-Gagnon était remplie. Il y avait même des gens debout», affirme Maryanne Guénette.
Le directeur général du Centre d'excellence sur les drones (CED), Marc Moffat, est emballé par la première édition canadienne du festival.
«Nous voulions créer des liens avec le milieu du cinéma et sensibiliser les gens afin qu'ils connaissent mieux la réglementation. C'est aussi le rôle du CED. Les images présentées sont vraiment belles. La collaboration avec les gens du cinéma a permis d'aller chercher une expérience assez exceptionnelle.»
Selon lui, les possibilités liées à l'utilisation du drone sont infinies, et ce, dans plusieurs domaines. «Le drone peut révolutionner beaucoup de domaines. Ça peut devenir un outil complémentaire.»
Maryanne Guénette confirme que le Festival Cinédrones sera de retour en 2018, après une édition tenue en Europe en 2017.
«Ce sera encore plus grandiose», promet-elle.
Jason Roy Léveillée, vedette et pilote de drone
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Tout le monde connaît Jason Roy Léveillée le comédien, mais peu savent qu'il est aussi caméraman et encore moins qu'il pilote des drones depuis quelques années. Pourtant, plusieurs ont déjà vu ses images, puisqu'elles ont été diffusées dans différentes séries télévisées et publicités.
Jason Roy Léveillée a interprété Guy Lambert, le fils du légendaire Pierre Lambert dans la suite de Lance et compte et dans Lance et compte: le film. On a pu le voir dans Ramdam, À vos marques... Party 1 et 2, ainsi que dans le film Le Ring. Il interprète aussi actuellement Kevin Anctil dans Unité 9.
Jason Roy Léveillée sait aussi chanter. Il monte sur les planches aux côtés d'Annie Villeneuve dans la comédie musicale Grease et fait partie du groupe The Brothers' Sessions.
Aussi actif derrière la caméra, il réalise des courts-métrages et des vidéoclips. Il a même fondé sa propre compagnie d'imagerie aérienne, Jaylico Films.
«J'ai mis sur pied ma compagnie il y a huit ans et je pilote des drones depuis sept ans. L'évolution technologique m'a toujours intéressée. C'est mon côté ''geek''», affirme-t-il lorsque rencontré à Alma samedi après-midi.
Les organisateurs du Festival CinéDrones ne pouvaient choisir mieux pour tenir le rôle de président d'honneur et membre du jury. L'acteur français Christophe Lambert devait agir à ce titre, mais il a dû abandonner en cours de route pour des raisons professionnelles. Jason Roy Léveillée a accepté de prendre le relais.
«J'ai ''tripé'' sur les drones assez tôt. Enfant, mon voisin avait un hélicoptère à gaz. Ça me fascinait. Je me suis toujours tenu au courant de l'évolution des technologies. Comme je suis aussi caméraman, c'est un service de plus que je peux offrir avec ma compagnie.»
Les dernières images qu'il a tournées ont été diffusées dans la série L'imposteur. Il a aussi collaboré à O', ainsi qu'à des publicités et des vidéoclips.
«Je commence à voir tout ça plus comme une business», convient-il.
Depuis qu'il a commencé à s'intéresser aux drones, Jason Roy Léveillée confirme que les technologies ont beaucoup évolué.
«En sept ans, tout ce qui s'est développé, c'est exponentiel. Quand j'ai commencé, il n'y avait pas de loi. Maintenant, c'est plus sérieux.»
Jason Roy Léveillée affirme que le drone offre plusieurs avantages. «Avec un drone, il y a un effet de proximité, on peut aller plus près des bâtiments, voler à l'intérieur, le mouvement est différent. Aujourd'hui, en visionnant les films présentés dans le cadre du festival, nous avons vu 25 approches différentes.»
Il assure toutefois que le drone doit être mis au service de l'art.
«On se sert du drone comme langage cinématographique. Le drone sert à appuyer l'émotion. Son utilisation continue d'évoluer dans le domaine du cinéma, mais le drone va prendre aussi de la place dans beaucoup de domaines. Ça pique la curiosité. Ça interpelle l'enfant en nous.»
Un prix pour l'Almatois Étienne Boulanger
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Le Festival Cinédrone a couronné ses gagnants samedi soir au Centre d'excellence sur les drones.
Les membres du jury, présidé par Jean-Marc E. Roy, devaient choisir parmi les 25 films présentés dans le cadre du festival. Ceux-ci avaient d'abord été sélectionnés entre 1080 films reçus de partout dans le monde.
L'Almatois Étienne Boulanger a vu son film intitulé Le silence fait peur aux brutes recevoir le Prix mise en scène.Le Prix qualité artistique a été remis à David-Étienne Durivage de St-Hilaire et le Prix technique et utilisation du drone à Joris Favraud. Sebastian Wöber a mis la main sur le Prix innovation, tandis que Hanna Mironenko-Usikova a reçu la statuette du Meilleur film.
Le public a quant à lui arrêté son choix sur Norway, Norvège.
Un vote via le Web permettra de déterminer à qui sera remise la septième et dernière statuette.
«Nous avons sélectionné les films afin de récompenser les meilleurs, toutes catégories confondues», affirme Jean-Marc E. Roy, président du jury. «Ce qui est important, c'est que le drone serve le récit, le propos. Il ne faut pas que ce soit juste un gadget, sinon, à quoi bon. Nous avons jugé des films de drone, mais nous voulions d'abord trouver de bons films qui se démarquent, des films où l'utilisation du drone est justifiée. On cherchait aussi des films de qualité technique. Il faut arriver à se servir de l'outil pour faire des films qui n'auraient pas pu se faire autrement.»