Les finales tombent à l'eau

Le vent s'est invité aux Régates de Saint-Félien et a compromis la tenue des finales. Une grande déception pour les amateurs qui attendaient ce moment fort des compétitions.

Le vent s'est invité aux Régates de Saint-Félien et a compromis la tenue des finales. Une grande déception pour les amateurs qui attendaient ce moment fort des compétitions.


Hier, en milieu d'après-midi, le vent s'est levé. Comme des bourrasques soufflaient à plus de 30 km/h, il était périlleux de mettre les bateaux à l'eau.

Lors d'une accalmie, vers 16h, les hydroplanes de la catégorie Hydro 350 ont pris le départ. La course s'annonçait enlevante. Il est très impressionnant de voir huit bateaux de large prendre le départ sur la rivière. Au deuxième tour, à la sortie d'un virage, le bateau 277 de Stéphane Carrier s'est envolé à plusieurs dizaines de pieds dans les airs pour retomber à la renverse. Les spectateurs ont retenu leur souffle. Quelques secondes plus tard, le pilote s'extirpait de son habitacle par la trappe de secours. Cet accident a démontré que les vagues causées par le vent rendaient dangereuses les courses.



Habituellement quand le vent souffle à plus de 20km/h, les courses sont annulées. Les organisateurs ont espéré que le vent perde en intensité, mais en vain. Il a fallu se résigner.

«Nous avons pris la décision avec les commissaires de course de ne pas présenter les finales. C'est décevant pour le public mais il faut penser à la sécurité des coureurs. Il ne faudrait pas déplorer un mort parce qu'on veut continuer à offrir un spectacle», a expliqué le président des Régates, Réjean Côté.

Les milliers de spectateurs massés un peu partout sur le bord de la rivière ont dû partir, privés de leur dose d'adrénaline. Ils regrettaient de ne pas pouvoir assisté à ce moment d'apothéose que sont les finales. La course des Grands Prix est une expérience unique à voir où six de ces F1 des eaux s'affrontent.

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