Les anciennes écoles rapportent

La directrice générale de la Commission scolaire des Rives-du-Saguenay, Christine Tremblay, explique que la commission scolaire tire des revenus des anciennes écoles qui ont été fermées par manque de clientèle. Les revenus proviennent essentiellement de la location de locaux à des organismes, à la municipalité, ou à des partenaires.

Les quelque dix écoles fermées dans la dernière décennie par manque de clientèle sont devenues une source de revenus pour la Commission scolaire des Rives-du-Saguenay. Elles sont maintenant occupées par plusieurs organismes communautaires et municipaux, en plus d'offrir des milieux de formation spécialisés.


Les commissions scolaires ont dû s'adapter depuis quelques années à une nouvelle réalité comptable: il leur est maintenant presque impossible de vendre les bâtiments vides des écoles qui ont dû fermer leurs portes.

«Depuis quatre ans, les bâtiments scolaires, qui appartiennent au gouvernement, font maintenant partie des actifs des commissions scolaires, explique la directrice générale de la Commission scolaire des Rives-du-Saguenay, Christine Tremblay. Les écoles ne peuvent donc plus être données symboliquement à un dollar, comme cela s'est déjà vu, car nous inscririons une perte comptable de plusieurs centaines de milliers de dollars dans nos livres.»



Mme Tremblay ajoute que la valeur des bâtiments immobiliers de la commission scolaire fait partie du surplus de 8,5 M$ annoncé dans le dernier budget déposé à la fin du mois de juin.

Louer plutôt que vendre

Dans cette optique, deux possibilités s'offrent aux commissions scolaires: vendre les écoles en question ou en louer les locaux pour rentabiliser l'entretien des bâtiments.

«Il est difficile de vendre d'anciennes écoles, alors nous optons surtout pour la location, souligne Mme Tremblay. Nous préférons conserver les bâtiments et avoir ainsi une certaine flexibilité pour adapter leur utilisation à nos besoins, en fonction des mouvements de clientèle.»



Elle cite en exemple une ancienne école de la rue Jacques-Cartier, à Chicoutimi, fermée depuis une dizaine d'années et devenue le Centre la Source. Les quelque 300 jeunes de l'école Le Roseau, du secteur nord de Chicoutimi, y ont été accueillis temporairement en 2009 à la suite de l'incendie de l'école primaire.

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