«On met cette activité sur la glace le temps d'analyser la situation. On va proposer d'autres activités à nos clients en échange. Et si finalement on voit qu'on ne peut plus aller sur ce lac, on changera de plan d'eau», confirme Carl Boudreault, président des Aventures Makwa, qui organise des activités au Canada et aux États-Unis.
La cohabitation avec les autres plaisanciers est devenue au fil des ans plus difficile, remarque M. Boudreault.
«Au cours des dernières années, on a vu une présence plus importante de bateaux. Ce qui complique parfois la cohabitation», laisse-t-il tomber.
Originaire de Jonquière, ce dernier estime toutefois que le lac Kénogami demeure un lieu idéal pour ce genre d'expédition.
«Je continue de croire au potentiel de ce lac. Pour moi, c'est le plus beau de la province. C'est une valeur sûre. Mais si ce n'est pas jouable et qu'on devient des extraterrestres là-bas avec nos rabaskas, et bien on ira ailleurs.»
Problèmes
Le secteur connaît quelques problèmes depuis le début de l'été. Des résidents se plaignent du comportement de certains plaisanciers qui naviguent à grande vitesse dans les baies et qui font du bruit avec leur silencieux modifié.
«On s'est rendu compte qu'il y avait une délinquance sur le lac. Il y a des problèmes de bruit et de vitesse. Mais certaines personnes sont carrément inconscientes et irresponsables. Il y a quelques jours, en pleine nuit, des gens ont décidé de faire une course sur le lac. Avec leur silencieux modifié, je peux vous dire qu'ils ont réveillé tout le monde autour du lac. Ils risquent aussi de mettre leur vie en danger. Dans la nuit, ils ne peuvent pas voir les obstacles», pointe le conseiller du secteur, Paul-Roger Cantin, invitant les résidents à se plaindre aux policiers s'ils aperçoivent de tels comportements.
Enquête
Par ailleurs, la Sécurité publique de Saguenay enquêtera sur les causes de l'accident. Les policiers chercheront à savoir si des responsabilités peuvent être attribuées à des plaisanciers qui seraient passés trop près ou au propriétaire de l'embarcation.
Llevesque@lequotidien.com