Depuis quelques jours, des citoyens de la municipalité trouvent exagéré le règlement d'emprunt des élus pour l'asphaltage dans les secteurs de villégiature. Ils entendent donc s'opposer au règlement, même si la demande est sur la table depuis quelques années.

«C'est toujours la même chose à Falardeau. Dès qu'il est question d'investissements pour les villégiateurs, des gens de la municipalité s'y opposent. Pourtant, nous payons une bonne partie des taxes de la municipalité. En fait, les villageois en paient le tiers, les gens du Valinouët aussi et c'est la même chose de notre part.

«Nous croyons que nous avons aussi droit à certains services. Les gens de Falardeau s'imaginent encore que nous ne demeurons pas à temps complet dans nos résidences. C'est de moins en moins le cas. Au lac Emmuraillé, il doit y en avoir plus de la moitié. Moi-même, je suis installé ici depuis 20 ans. J'achète mon essence dans la municipalité, je vais à la quincaillerie de Falardeau. J'achète tout ce que je peux ici ", explique Stéphane Brassard, un membre du conseil d'administration de l'Association du lac Emmuraillé.

Actuellement, l'asphalte se rend jusqu'au camping Oasis. Les villégiateurs demandent à ce que le bitume se rende jusqu'aux chemins des lacs Adélards et Emmuraillé et aux embranchements 12 à 15 du lac Clair. Un travail de trois kilomètres.

En plus, la municipalité profiterait de l'occasion pour éliminer certaines courbes dangereuses, notamment en période hivernale.

Sbegin@lequotidien.com